• Le représentant de la coalition des indépendants, Amizero y’Abarundi a adressé une correspondance à la Commission électorale nationale indépendante, CENI. Dans cette correspondance, Agathon Rwasa demande au président de la CENI de se saisir de la question d’un certain Révérien Niyimpa qui a récemment annoncé qu’il va battre campagne au nom de la coalition Amizero y’abarundi. Agathon Rwasa précise dans sa correspondance que ce Révérien Niyimpa n’est pas connu de la famille politique de cette coalition depuis sa création.
Pour rappel, Révérien Niyimpa a annoncé qu’il va battre campagne du oui à la révision de la Constitution au nom de la coalition Amizero y’abarundi. C’est au moment où les leaders de cette coalition sont en train d’appeler à la population de voter non lors du référendum constitutionnel.
La CENI indique qu’elle ne s’ingère pas dans l’organisation des formations politiques en rapport avec ce qu’elles enseignent à la population. Pour Prosper Ntahogwamiye, porte-parole de la Ceni, c’est à cette coalition de gérer ses militants politiques, pas à la commission.
• La Commission électorale nationale indépendante a également annoncé que le retrait des cartes d’électeurs pour tous ceux qui se sont fait enrôler, se fera à partir de ce mercredi 9 mai jusqu’au dimanche 13 mai. L’activité de distribution des cartes d’électeurs se fera chaque jour de 7h30 à 17h30.Cette distribution concerne aussi ceux qui ont perdu les récépissés prouvant leur inscription. Ces derniers pourront se munir de leurs pièces d’identités.
• « L’UE reste vivement préoccupée par la situation des droits humains qui nuit à toute initiative de réconciliation, de paix et de justice. Elle relève en particulier, la persistance d’exécutions extrajudiciaires et d’arrestations arbitraires, y compris de défenseurs des droits humains » déplore l’Union européenne, dans une déclaration de la haute représentante de l’Union européenne. Federica Mogherini regrette le manque d’information officielle publique sur les éléments clé du projet de Constitution et le contrôle étroit des journalistes et des médias risquent de compromettre davantage ce processus. A cet égard l’UE déplore la récente suspension des radios VoA et BBC. L’Union européenne estime également que le processus actuel va à contre-courant des efforts en cours de médiation et de facilitation d’un dialogue politique inclusif inter-burundais. A cet égard, l’Union européenne indique que la mise en œuvre des deux Résolutions de la 36ème session du Conseil des droits de l’homme à Genève reste une priorité politique. L’UE, appelle les autorités burundaises à respecter l’esprit et la lettre des Accords de paix d’Arusha
• Le Conseil national de la communication indique que les journalistes exerçant pour le compte des radios BBC et VOA peuvent continuer à exercer leur métier au Burundi. Dans un communiqué de presse sorti ce mardi, le président du CNC a signalé que seules les émissions de ces 2 radios BBC et VOA ont été suspendues sur le territoire nationale. Karenga Ramadhan appellent les responsables des administrations territoriales au renforcement du cadre de collaboration et de concertation avec les médias.
Le conseil national de la communication s’exprime après que ce lundi le journaliste de la radio voix d’Amérique basé à Kirundo s’est vu refusé l’accès à son travail.
• Le chargé de la sécurité à l’université du Burundi rejette les accusations de certains étudiants faisant étant des étudiants chargés de la sécurité dans le campus Mutanga qui les tabassent la nuit. OPC 1 Nibona Célestin Bonansize indique que ces étudiants ne se sont jamais présentés à lui. Il trouve que ces étudiants sont animés d’une intention inavouée.
La charge de la sécurité rappelle à tous les étudiants que l’heure de rentrée la nuit dans les enceintes de l’UB est de 21 heures. Il les conseille de ne pas passer par des raccourcis, surtout ceux qui se trouvent du côté de Nyakabiga et de l’Avenue de la Mort.
• La fédération des associations engagées dans le domaine de l’enfance au Burundi, la Fenadeb qualifie de fausses, les informations qui circulent sur les réseaux sociaux faisant état d’enlèvement d’enfants. Jacques Nshimirimana, le président de cette fédération indique que ses 200 points focaux mobilisés à travers tout le pays n’ont relevé aucun cas de vol d’enfant. Il indique que ces messages auraient pour objectif de détourner l’attention portée sur le trafic des adolescentes
