. Quatre documents seront exigés pour la réouverture des ONGs étrangères œuvrant au Burundi, récemment suspendues sur ordre du Conseil national de sécurité. Dans une réunion tenue ce mardi par le ministre de l’Intérieur à l’endroit des représentants de ces ONGs, il a précisé qu’il s’agit d’une convention de coopération reçue lors de l’agrément via le ministère des Affaires Etrangères
Il y a également le protocole d’exécution du projet via le ministère de tutelle. En 3ème lieu, il y a l’acte d’engagement avec le ministère des Finances sur la réglementation bancaire et le taux de change. Le 4ème document exigé est le plan de correction des déséquilibres ethniques et du genre sur trois ans.
Néanmoins, les ONGs qui se seront conformées à ces exigences avant les 3 mois pourront continuer leurs missions. Les organisations ayant des écoles et hôpitaux peuvent toutefois continuer à travailler car ayant d’autres conventions techniques.
. Le procureur général de la République, Sylvestre Nyandwi fait savoir que sur plus de 26 mille dossiers soumis aux parquets, plus de 24 milles dossiers ont été traités pour l’année judiciaire passée, soit 94,9% de rendement.
Le président de la Cour suprême, François Nkezabahizi indique que les cours et tribunaux ont récupéré une somme de plus d’un milliard de BIF au profit du trésor public. Ces ténors de la justice burundaise l’ont dit lors du lancement de l’année judiciaire, édition 2018-2019, ce mardi à l’hémicycle de Kigobe par le chef de l’Etat burundais et Juge suprême.
Le président Pierre Nkurunziza a exhorté les Burundais à mettre en avant le règlement de leurs conflits à l’amiable au niveau de leur communauté, au lieu de recourir aux instances judiciaires, qui leur font perdre du temps et des moyens.