- Rencontre en Belgique ce dimanche des acteurs qui militent contre le troisième mandat de Pierre Nkurunziza. Ils ont constitué le forum citoyen réunissant l’opposition, la société civile, les médias, la diaspora burundaise ainsi que les femmes. A l’issue de cette réunion, un comité de coordination a été mis en place. Selon Pierre Claver Mbonimpa chargé de la communication de ce comité, l’objectif est de faire un bloc contre le pouvoir en place. La voie pacifique du dialogue va être privilégiée.
- La commission nationale terre et autres biens a remis une parcelle à la famille d’un certain Issa Gahinga, ce lundi. Il s’agit d’une parcelle située à Kajaga dans la commune Mutimbuzi en province de Bujumbura. La dite parcelle était en conflit entre la famille d’un certain Evariste Ndizeye et celle de Issa Gahinga. La famille en défaveur de laquelle le jugement de la CNTB a été rendu, dit ne pas comprendre comment cette commission a pris cette décision alors qu’elle avait gagné le procès au niveau de la justice.
La commission nationale terre et autres biens CNTB affirme avoir constaté que ce dossier est dans ses compétences. Dieudonné Mbonimpa, porte-parole de la CNTB appelle la famille lésée à faire recours à la cour spéciale terre et autres biens si elle n’est pas satisfaite de la décision de la CNTB
- L’organisation qui milite pour le changement des mentalités Parcem, se dit sidéré par le jugement rendu ce jeudi par le tribunal de Grande Instance en province de Muramvya. Il a condamné à une peine de prison de 10 ans et une amende de 200 milles trois agents focaux de la Parcem. Le directeur exécutif de cette organisation déplore le fait que les trois agents de la Parcem aient été accusé d’atteinte à la sûreté de l’Etat juste parce qu’ils organisaient une réunion connue de l’administration. Faustin Ndikumana soulève également ses inquiétudes par rapport au déroulé du procès et indique que cette organisation va faire appel.
Pour rappel ces 3 agents de la Parcem sont emprisonnés à Muramvya depuis le mois de juin 2017. Ils sont accusés d’atteinte à la sureté intérieure de l’Etat.
- Seuls 248 hommes de rangs et des sous-officiers se sont déjà fait inscrire sur plus de 8000 attendus. C’est dans l’activité de leur recrutement aux forces de défense nationale du Burundi. Le porte-parole de la FDN fait savoir que les candidats sont en dessous des attentes. En cause, la difficulté de se procurer l’extrait du casier judiciaire. Selon le Colonel Floribert Biyereke, la FDN compte ne plus exiger ce document. Il indique également que le système de correction des quotas ethnique va continuer au sein de cette institution pour ce recrutement en cours.