Dimanche 19 mai 2024

Archives

Muyinga : la police anti-corruption dénonce la corruption à Kobero

05/05/2013 Commentaires fermés sur Muyinga : la police anti-corruption dénonce la corruption à Kobero

Les agents de l’OBR et certains policiers à la douane de Kobero sont pointés du doigt dans des cas de corruption observés à cette frontière. Ils se défendent devant les cadres de la brigade spéciale anti-corruption.

<doc4965|left>Le commissaire régional de la police anti-corruption à Muyinga dénonce les cas de corruption qui se produisent à la douane de Kobero. Selon Nzigidashira, commissaire régional de la brigade anti- corruption à Muyinga, certains commerçants font entrer leurs marchandises sans payer les taxes douanières.
Arrivés à la frontière de Kobero, les marchandises sont déchargées et acheminées par des porteurs vers le centre de négoce de Kobero . D’autres marchandises entrent par des collines par lesquelles on peut contourner le poste de douanes, entre autres Kinazi, Murama, Mwurire, Ryabihira, etc.

« Les motos transportent ces marchandises, les policiers qui dérogent à leur devoir demandent des pots de vin pour cautionner cette fraude », affirme Nzigidashira.
L’Office burundais des recettes à Kobero est aussi accusé de ne pas taxer ou de réduire sciemment des taxes, exigeant aussi des pots de vin. Ainsi, les marchandises, les médicaments frauduleux, vétérinaires et phytosanitaires entrent par Kobero sans document officiel ou licence des ministères intéressés.

L’OBR se défend

« Nous ne sommes pas au courant de ces cas de corruption qu’on nous reproche. Nous allons entamer nos enquêtes, mais les trois agents de l’OBR qui se trouvent au poste de douane de Kobero ne peuvent pas contrôler toutes les collines frontalières avec la Tanzanie », indique Isidore Niyonkunda, un cadre de l’OBR présent à la frontière.

Pour les cas de corruption imputés au corps de police, le commissaire provincial de la sécurité intérieure ne nie pas. Toutefois, il rappelle que certains policiers oublient leur mission première et se permettent d’avaliser la fraude. Il affirme que ceux qui sont attrapés sont punis conformément à la loi.

Le commissaire Nzigidashira rappelle que lutter contre la corruption reste un combat de tout en chacun, y compris l’administration et de la population. D’après lui, toute personne qui ne dénoncera pas une fraude flagrante observée dans sa localité sera considérée comme un corrompue. Avant de conclure : «  la brigade anti- corruption s’engage à prévenir et réprimer toute forme de corruption et les infractions connexes commises au sein des organes des services publics et privés. »

A nos chers lecteurs

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.

Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.

Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.

Editorial de la semaine

La vie chère de plus en plus chère

Les incompréhensions sont profondes. La hausse constante des prix dans le panier de la ménagère devient un sujet de préoccupation majeure pour de nombreuses familles. Les consommateurs voient et décrient l’augmentation exponentielle des prix. La plainte retentit de toutes parts. (…)

Online Users

Total 2 197 users online