A quelques jours du 1er scrutin, celui des législatives et des communales, prévu ce lundi 29 juin, le nombre des Burundais qui fuient le pays augmente.
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J’ai été moi-même sur la frontière de Gatumba à maintes reprises dans le passé. Il faut préciser que des va-et-vient sur les frontières comme celle de Gatumba sont une chose normale même en dehors de la période électorale ou d’insécurite. Des milliers de familles burundaises et congolaises subsistent grâce a ces traversées quotidiennes de la frontière.
Deuxièmement ils faut différencier des Congolais, Rwandais, Tanzaniens et autres étrangers qui vivent au Burundi et qui ont décidé de rentrer chez eux momentanement ou définitivement des Burundais qui vont s’abriter à l’étranger dans ces periodes électorales.
Finallement n’oublions pas que les manifastations violentes dans certains quartiers de Bujumbura ont paralysé l’activité économique, créant ainsi la catégorie des réfugiés économiques. C’est le cas entre autre des musiciens burundais présentement au Rwanda et au Kenya.
Sans oublier bien sûr ceux qui vont se déclarer réfugiés dans un pays voisin dans l’espoir d’être plus tard réinstallés en Europe et aux USA par la UNHCR. Après tout nous savons tous que les USA aiment les travailleurs manuels burundais et qu’entre 2006 et 2011 ils ont pris chez eux 20.000 Burundais à partir des camps de réfugiés en Tanzanie.