Entre les 9 et 10 décembre 2025, plus de 10 000 réfugiés en provenance de la République démocratique du Congo ont franchi la frontière Gatumba–Kavimvira, en province de Bujumbura, fuyant l’insécurité grandissante dans l’est du pays. À leur arrivée au Burundi, ils sont accueillis et regroupés dans la cour de la brigade de Gatumba, un site non aménagé pour recevoir un tel afflux.
Le début du mois de décembre est marqué par des activités de sensibilisation et de rappel sur le sida. Certains jeunes vivant avec ce virus témoignent. Le chemin semble long. Les dégâts que cause la maladie reviennent petit à petit dans les esprits. Le ministère de tutelle appelle les jeunes, en première ligne de mire du virus, à être vigilants.
Hausse des nouvelles contaminations, réapparition des maladies opportunistes, fermeture de projets essentiels… Les effets de l’arrêt des financements américains destinés à la lutte contre le VIH/Sida se font déjà sentir au Burundi. Iwacu a rencontré Jeanne Gapiya Niyonzima, présidente et représentante légale de l’ANSS Santé+, qui appelle à une mobilisation nationale.
« Le carburant n’est plus un problème, le problème reste chez les propriétaires des stations-service qui ne veulent pas s’en approprier pour le vendre », tels sont les propos du Président Evariste Ndayishimiye. Face à cela, le président n’y va pas par quatre chemins, c’est l’expropriation qui reste. De leur côté, les propriétaires des stations gardent les yeux rivés vers la Sopebu : où est ce carburant ?
Dans plusieurs localités, pendant la nuit, de la musique se fait entendre. Des bars organisent des karaokés qui attirent les clients et forcent un peu sur la sonorisation qui se transforme en pollution sonore. Aucune quiétude pour se reposer après une longue journée de dur labeur. Les habitants appellent les autorités à agir.
Dans plusieurs structures sanitaires publiques, les malades font face à un manque criant de certains médicaments. Les garde-malades doivent recourir aux pharmacies privées. Les responsables de ces structures disent que le problème se trouve chez le fournisseur.
Le cyberharcèlement que se permettent certains enfants crée un sentiment de frustration au sein de l’école. Aucune sanction ne peut leur être infligée. La peur de dénoncer ouvertement certaines décisions et un sentiment d’humiliation hantent les professeurs. Les parents des victimes restent sans voix et se demandent à quand viendra une justice équitable. Certains d’entre eux parlent de la loi du plus fort qui plane dans les organes dirigeants de l’école.
À 33 ans, Jimmy Gildas Dusabimana vient de publier « Ak’iwacu », un recueil consacré aux outils traditionnels burundais. Une démarche singulière pour un jeune homme de sa génération, qui souhaite réveiller la conscience culturelle de ses contemporains et préserver un patrimoine en voie de disparition.
Des enfants qui suivent les cours assis à même le sol ou qui partagent un banc-pupitre à 3 voire à 4 s’observent toujours malgré l’annonce de « Zéro enfant mal assis » du ministère de tutelle. L’apprentissage et l’évaluation restent difficiles pour les enseignants. Une situation qui n’augure rien de bon quant à l’avenir de l’éducation.
Initialement prévue sur une période de deux ans, la réhabilitation du boulevard Adolphe Nshimirimana stagne. Le taux d’exécution n’a pas encore atteint 50% après plus d’une année. Les habitants dénoncent une lenteur notoire. De leur côté, les responsables promettent que le deadline sera respecté.
Les résultats de l’examen d’Etat des écoles générales et pédagogiques sortis récemment ne présagent rien de bon quant à l’avenir de l’éducation. Certains parents s’indignent et mettent en doute le travail des enseignants.
Le Programme d’autonomisation économique et d’emploi des jeunes (PAEEJ) mis en place pour booster le développement et réduire le chômage des jeunes fait face à plusieurs défis. Beaucoup d’associations ont été financées pour la réalisation de leurs projets mais, l’atteinte des objectifs reste problématique