Lors du lancement de la campagne électorale, le président de la République Evariste Ndayishimiye avait fait une promesse claire : « Le carburant sera disponible dans tout le pays durant toute la campagne électorale. » Dans la foulée, il a appelé les administratifs, les partis politiques et les indépendants à veiller à ce que la campagne électorale se déroule dans un climat apaisé. Malheureusement, sur terrain, la réalité est toute autre. Le carburant est une denrée rare et les cas d’intolérance politique sont observés.
Depuis le 13 mai 2025, la campagne électorale pour les élections législatives et communales du 5 juin prochain se déroule. Nombre d’observateurs se posent une question : élections législatives et communales ou élection présidentielle ? Dès le début de la campagne, ce sont le président de la République, le secrétaire général du CNDD-FDD et les autres présidents des partis politiques en compétition qui dominent la scène. Pour certains, il fallait laisser la place aux candidats à la députation et aux conseils communaux.
Gestion du sol et de l’eau, spécialisation régionale, recherche-vulgarisation,… des actions à mener pour un développement durable de l’agriculture au Burundi selon les différents intervenants dans le secteur. Ils appellent aussi à la bonne gouvernance et au respect des engagements.
Il y a quelques jours, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a lancé le recrutement des membres des bureaux de vote. Nombre de politiques dénoncent le déroulement de cette opération car, selon eux, les militants du parti CNDD-FDD ont été privilégiés partout dans le pays. Pour certains d’entre eux, le processus électoral est faussé dès le départ.
Ce vendredi, 9 mai 2025, au Stade Ingoma de Gitega, au centre du pays, le président Evariste Ndayishimiye, a lancé solennellement la campagne électorale pour les législatives et les communales du 5 juin prochain. Un défilé des partis politiques, des indépendants, … a marqué cet évènement. Une occasion pour le président de la République d’appeler tous les acteurs à veiller au bon déroulement de la campagne et des élections. Reportage.
Parmi les directives du président de l’Assemblée nationale à la nouvelle équipe de la Commission nationale indépendante des droits de l’Homme, élue ce lundi 5 mai, figure une mission : faire comprendre aux différentes instances chargées du respect des droits humains de retirer le Burundi de leur agenda.
Le traumatisme du rachis fait des victimes dans le pays. Malheureusement, certains en souffrent sans le savoir. Dr Oscar Niyonzima, médecin spécialiste en neurochirurgie et professeur à l’Université du Burundi dans la Faculté de médecine éclaire. Ce diplômé de l’Université Catholique de Louvain, en Belgique plaide pour les malades de cette pathologie.
En moins de quatre mois, trois personnalités du pays dont deux commissaires de la Commission vérité réconciliation (CVR) et le président de la Commission nationale indépendante des droits de l’Homme (CNIDH) ont fui le pays. Des exils « forcés » qui traduisent un malaise dans les sphères de l’Etat, critiquent les politiques.
L’annonce a fait l’effet d’une bombe, ce jeudi 10 avril au Palais des Congrès de Kigobe. Présentant son rapport trimestriel de l’année 2024-2025 devant les députés et les sénateurs, le Premier ministre, Gervais Ndirakobuca, a affirmé sans ambages que les travaux de pavage du chef-lieu de la province de Cankuzo, dotés d’un budget de 1,4 milliard de BIF, affichaient « un taux d’exécution de 100% ». Cette déclaration a été immédiatement réfutée par les députés élus dans cette circonscription.
En mairie de Bujumbura, la zone Buterere, de la commune Ntahangwa est souvent touchée par des inondations. Dr Jean Nsabimana, chef du département de Science géographique, de l’environnement et de la population à l’Université du Burundi fait son analyse sur les causes et les conséquences de cette situation. Il revient aussi sur le dépotoir des déchets installé dans cette même zone.
Les propos du chef d’Etat burundais Evariste Ndayishimiye sur la BBC ont encore attisé le feu dans les relations entre le Burundi et le Rwanda. Il dénonce toujours les velléités du Rwanda à attaquer le Burundi. Le ministre rwandais des Affaires étrangères, Olivier Nduhungirehe, qualifie la dernière sortie du président burundais de malencontreuse.
Des ravins qui s’agrandissent et s’étendent ; des rives des rivières qui s’écroulent ; des mouvements de terrain devenus très fréquents, …. La situation des Mirwa deviennent de plus en plus inquiétante. Plusieurs dégâts sont déjà enregistrés. Des centaines de maisons détruites. Les victimes sont désemparées. Des phénomènes qui menacent la ville de Bujumbura. Reportage.