Malgré de bons résultats aux examens d’État, l’ancienne province de Karusi continue d’enregistrer des cas d’abandons scolaires. Pauvreté, traite des enfants et quête du gain rapide poussent de nombreux élèves à quitter le banc de l’école.
La pénurie récurrente d’eau dans la ville de Bujumbura bouleverse le quotidien des habitants. Santé menacée, dépenses accrues, conditions de vie dégradées… les conséquences sont lourdes et persistantes.
À la gare routière de Cotebu, les chauffeurs desservant l’intérieur du pays se sont mis en grève le lundi 28 juillet au matin, paralysant les départs vers plusieurs provinces. Certains passagers ont indiqué être arrivés au parking à 4 heures (…)
Dans de nombreuses familles de la commune Karusi de la province de Gitega, ce sont les femmes qui assurent l’essentiel du travail agricole. Mais elles restent exclues de la gestion du patrimoine familial. Cette double inégalité contribue à perpétuer la pauvreté et fragilise la stabilité des foyers.
Lorsque le dédouanement devrait suivre un processus bien établi, certains importateurs se disent confrontés à des informations contradictoires et à un manque de transparence. En cause, des pratiques floues de la part de certains déclarants qui n’agissent pas toujours avec honnêteté.
Alors que de nombreuses écoles fondamentales peinent à disposer des livres nécessaires à l’apprentissage qui sont censés être distribués par la Régie des productions pédagogiques (RPP), ces mêmes livres se retrouvent en vente libre sur le marché, en toute illégalité. Une situation qui soulève des interrogations sur la chaine de distribution et les responsabilités des acteurs concernés.
En 2022, le ministère ayant l’éducation dans ses attributions a annoncé que les lauréats au concours national issus de la communauté Batwa seront automatiquement orientés dans les écoles à régime d’internat avec une prise en charge de l’Etat. Même si la mesure est appliquée, les enfants bénéficiaires restent peu nombreux suite à plusieurs obstacles socio-économiques.
Les membres de la communauté Batwa estiment que la poterie longtemps considérée comme leur activité principale ne suffit plus pour assurer leur survie. Ils éprouvent des difficultés à trouver de la matière première, à savoir l’argile. Ils réclament un accès réel aux terres cultivables.
Au Burundi, l’introduction de l’auto-injection contraceptive marque une avancée significative dans l’autonomisation des femmes en matière de santé reproductive. Gédéon Fatirisigaye, infirmier titulaire au centre de santé Jani à Muyinga témoigne des bienfaits de cette méthode qui permet aux femmes de gérer leur contraception de manière autonome selon leur besoin et emploi du temps.