Depuis la crise de 2015, la communauté internationale a toujours appelé au dialogue inter burundais inclusif. Une demande qui semblait être une épine dans le pied de Bujumbura. Cette semaine, deux événements politiques qui, de près ou de loin, ont (…)
La Région comme la communauté internationale se mobilisent encore pour amener les protagonistes dans le conflit burundais à s’asseoir ensemble. Le bureau de la facilitation vient de rencontrer les acteurs politiques à Bujumbura. Ce 22 août, le Conseil de sécurité (…)
15 août 1988- 15 août 2018, trente ans viennent de passer après la crise sanglante qui a endeuillé les communes de Ntega (Kirundo) et Marangara(Ngozi). Hélas, à ce jour, la lumière n’est pas faite sur ces événements tragiques. Des questions (…)
Deux ans avant les élections générales, le compte à rebours commence. Les états- major des acteurs politiques sont à l’œuvre. Pour les uns, il faut coûte que coûte se maintenir au pouvoir, le garder jalousement, le renforcer, avec le moins (…)
«Quoi qu’il arrive, je mourrai au Burundi». Phrase mélancolique et profonde que beaucoup de rapatriés prononcent quand ils foulent de nouveau le sol burundais après plusieurs années passées loin de leur terre natale. Une sorte de serment sacré. La faim, (…)
« Rumuri », le flambeau. C’est ce nom élogieux que l’on donne à un universitaire. Tout un symbole. Pour les Burundais, un universitaire devrait être un modèle de la société, un éclaireur de ses petits frères et parents laissés à (…)
Une décision ministérielle n’avait aussi provoqué autant de critiques et d’indignations. Le 26 juin dernier, la ministre de l’Education adresse une circulaire à tous les directeurs provinciaux de l’enseignement : des sanctions sont désormais infligées à tout élève victime ou (…)
La semaine passée, le correspondant d’Iwacu à l’Ouest a brossé un tableau sombre de la recrudescence de l’intolérance politique en commune Rugombo, colline et zone Kiramira. Les membres de la coalition » Amizero y’Abarundi » sont menacés. « Certains ont déjà (…)
L’image est choquante, terrifiante, effrayante. Une fille déchiquetée, l’avant-bras détaché du reste du corps, est allongée sur une civière traditionnelle en rotin. Elle est méconnaissable. Sur les réseaux sociaux, un texte explicatif accompagne le corps tailladé à plusieurs endroits : (…)
Dans le Burundi traditionnel, le soir, au coin du feu, la famille réunie discutait librement. Tout le monde avait droit à la parole et chacun laissait parler son cœur. C’était l’heure des grandes et des petites histoires. Des vérités subtiles ou crues. L’occasion pour les anciens d’enseigner, l’air de rien, la sagesse ancestrale. Mais au coin du feu, les jeunes s’interrogeaient, contestaient, car tout le monde avait droit à la parole. Désormais, toutes les semaines, Iwacu renoue avec la tradition et transmettra, sans filtre, la parole longue ou lapidaire reçue au coin du feu. Cette semaine, au coin du feu, Pancrace Cimpaye.
Qu’est-ce qui se passe réellement entre le ministre ayant l’Aménagement du Territoire dans ses attributions et son directeur général de l’Urbanisme et de l’Habitat ? Dans son communiqué du 29 mai, Madame le directeur général met en demeure les acquéreurs (…)
Difficile de comprendre la communication qui se fait entre Bujumbura et le secrétariat général du Comesa, Marché commun de l’Afrique orientale et australe. Pendant plus d’une année, Bujumbura se prépare à accueillir le Sommet des Chefs d’Etat de la Communauté. (…)