Arrestations, emprisonnements, traque, peur ; les Inyankamugayo, fidèles d’Agathon Rwasa dénoncent une « chasse à l’homme » et craignent le pire après la validation, par le ministre burundais de l’Intérieur, des conclusions du congrès extraordinaire tenu à Ngozi, dimanche le 10 mars 2024. Certains politiques s’expriment.
Des cas de viols ne cessent d’augmenter dans le pays, des violences conjugales rapportées dans tout le pays, la faible représentativité des femmes dans les sphères de prises de décision, loi sur la succession encore dans les tiroirs, des revendications existent. Pour plusieurs observateurs, la journée du 8 mars n’est pas pour le folklore.
Des cas de viols ne cessent d’augmenter dans le pays, des violences conjugales rapportées dans tout le pays, la faible représentativité des femmes dans les sphères de prises de décision, loi sur la succession encore dans les tiroirs, des revendications existent. Pour plusieurs observateurs, la journée du 8 mars n’est pas pour le folklore.
L’Agence nationale de gestion du stock stratégique alimentaire (Anagessa) a commencé la collecte de la production de maïs dans tout le pays. Plusieurs défis sont relevés notamment le manque d’équipements nécessaires pour l’activité ainsi celui des fonds pour payer les agriculteurs. Certains craignent que des quantités énormes pourrissent dans les stocks comme en 2022.
Le Burundi a connu des dates sombres. Des familles ont été endeuillées. Certaines personnes peuvent sen servir socialement, politiquement ou ethniquement pour semer les divisions. Les habitants de la colline Jene en commune Kabarore, province de Kayanza sopposent à toute manipulation du passé. Pour eux, lunité et la cohabitation pacifique doivent être consolidées.
Le combat opposant l’armée congolaise et le M23 se poursuit au Nord-Kivu. Aux côtés des FARDC, le Burundi a déjà déployé ses troupes dans un « cadre bilatéral ». Egalement, la présidence de la RDC vient d’annoncer que « le Burundi figure parmi les pays contributeurs des troupes de la SAMIDRC ». Une annonce qui laisse planer l’incertitude sur la nature ou la quintessence de ce nouvel engagement. Que nous réserve cette guerre ? Que faire pour mettre un terme à ce conflit ?
11 ans après l’incendie du marché central, la nature a repris ses droits. Des arbres géants laissent penser à une grande forêt une au milieu du centre-ville. Plusieurs observateurs et acteurs déplorent la passivité et l’inaction du gouvernement.
Après l’investiture du président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, en tant que champion de l’agenda Jeunesse, paix et sécurité de l’Union africaine, Evariste Ndayishimiye, président du Burundi, lors d’une conférence de presse, s’est entretenu avec la jeunesse congolaise. Un rendez-vous qui aura été marqué par sa sortie virulente contre le voisin de l’autre rive de la Kanyaru. Pour bon nombre d’observateurs politiques contactés, compte tenu du contexte, des propos malvenus.
Les habitants de la colline Gasenyi, commune Buganda en province de Cibitoke, s’inquiètent d’un langage accusateur contre un groupe donné. Pour eux, les auteurs cachent leurs responsabilités et visent leurs intérêts. Cette situation provoque la haine et la violence.
Un nouveau Code électoral est en cours d’élaboration. La caution a été revue à la hausse, le nombre de suppléants augmenté, les propositions des partis politiques n’ont pas été prises en considération…, le projet de Code électoral, qui doit cependant passer au Parlement pour approbation, suscite déjà le débat. Les politiques dénoncent « un projet de Code électoral qui consacre un recul de la démocratie ».
Du 4 décembre au 6 décembre, le Burundi a accueilli la 15ème édition du Forum des marchés publics des pays de la Communauté Est-Africaine sous le thème : « Améliorer la commande publique en mesurant la performance, le secteur des marchés publics face à tous les défis ».
Dans son discours d’ouverture, marquant l’ouverture de la semaine dédiée aux héros de la lutte pour la paix et la démocratie, le 16 novembre, le président de la République, sur un ton ferme, a rappelé que l’ennemi du pays n’est plus à chercher ailleurs. Au contraire, il se trouve parmi eux, n’hésitant pas à détourner les deniers publics, à spolier autrui, etc. Sous le seul prétexte qu’il aurait combattu. Une sortie qui a eu du mal à passer pour certains de ces combattants de la démocratie. D’un autre côté, les politiques interrogés demandent que cette fermeté dans les paroles se traduise en actes concrets.