Fumer en public, se soulager dans les lieux publics, jeter des bouteilles en plastique par terre, … sont désormais punis par la loi. Cela se trouve dans une ordonnance ministérielle signée le 9 octobre 2025 par les ministères ayant respectivement la sante publique, les finances et la sécurité publique dans leurs attributions.
Dans le souci de préserver la salubrité publique, le ministère en charge de la santé publique, celui ayant les finances dans ses attributions ainsi que le ministère chargé de la sécurité publique ont signé une ordonnance conjointe le 9 octobre 2025. Elle porte fixation des amendes infligées aux contrevenants. Cependant, la société civile relève encore des défis à cette mesure même si elle est nécessaire.
Plusieurs infrastructures publiques se trouvent en piteux état. L’Université du Burundi n’est pas épargnée. Sur les campus Kiriri et Mutanga, certains bâtiments menacent de s’écrouler. Les étudiants expriment leurs inquiétudes. Le recteur de l’Université tranquillise au moment où le président de l’Olucome demande de veiller à la qualité des infrastructures réceptionnées.
Non-maîtrise du français par les élèves et certains enseignants, faible taux de fréquentation dans cette la section, … Quelques défis qui hantent ladite section. Des intervenants du domaine alertent le ministère de tutelle pour sauver la langue d’apprentissage. Le ministre reconnaît la situation. Entre autres solutions, il propose l’augmentation du temps d’apprentissage et la formation continue des enseignants.
Au moment où de nombreuses personnes ont recours à l’automédication avec des plantes médicinales, les néphrologues tirent la sonnette d’alarme. Ils avertissent que la consommation excessive de ces plantes peut entraîner une insuffisance rénale aiguë.
Dans la commune Cibitoke, certains cultivateurs ont abandonné la culture du coton. D’autres se plaignent du retard dans l’achat de leur production par la Compagnie de Gérance du coton (Cogerco). Ils réclament en outre la révision du prix offert par kilo.
Une coupure généralisée de courant électrique s’abat sur la ville de Bujumbura depuis le 4 août. Les conséquences sont lourdes pour les services stratégiques. Même si la coupure avait été annoncée, personne ne s’attendait à des dégâts aussi catastrophiques.
Avec le nouveau découpage administratif, l’organisation des zones et des communes a été bouleversée. Des citoyens peinent à obtenir divers documents dont ils ont besoin. Certains passent à côté de plusieurs opportunités en raison des changements qui n’ont pas été officiellement communiqués au public.
La pénurie récurrente d’eau dans la ville de Bujumbura bouleverse le quotidien des habitants. Santé menacée, dépenses accrues, conditions de vie dégradées… les conséquences sont lourdes et persistantes.
Lorsque le dédouanement devrait suivre un processus bien établi, certains importateurs se disent confrontés à des informations contradictoires et à un manque de transparence. En cause, des pratiques floues de la part de certains déclarants qui n’agissent pas toujours avec honnêteté.
Le 11 juillet de chaque année, c’est la Journée mondiale de la population. Elle est dédiée à la sensibilisation sur la croissance démographique, entre autres. Au Burundi, le taux de fécondité est de 5,5 enfants par femme. Evariste Ngayimpenda, historien et démographe, explique les implications de ce phénomène.
Selon un rapport récent du Haut-commissariat des Nations-unies pour les réfugiés (HCR), des milliers de Burundais demeurent réfugiés dans différents pays de la région des Grands lacs. Ces réfugiés, ainsi que des structures dédiées à la défense de leurs droits, dénoncent les conditions de vie extrêmement précaires dans lesquelles ils sont contraints de survivre.