Insuffisance du personnel ; manque de véhicules pour le transport de la viande ; sous exploitation de l’abattoir ; manque d’un lieu de repos ou d’hébergement des animaux prêts à être abattus ; sécurisation des alentours de l’abattoir, voilà une liste non exhaustive des défis à relever au nouvel abattoir de Mutambara en commune Rumonge. L’administrateur communal promet de relever certains d’entre eux.
Les grossesses non désirées pour les jeunes filles ; la quête de l’emploi dans les pays de la sous-région ; les activités de pêche dans le lac Tanganyika ; la démotivation de poursuivre les études suite au taux de chômage qui augmente, telles sont les principales causes d’abandons scolaires observés dans la commune Nyanza-lac en province de Makamba. Les partenaires demandent la tenue des Etats généraux de l’éducation.
Des installations vétustes ; des pannes intempestives sur le principal conduit d’eau ; l’extension de la ville, tels sont les grands défis qui entravent l’approvisionnement en eau potable dans la ville de Rumonge. Ils pourront prochainement être relevés avec l’approvisionnement en eau potable par le KFW.
L’enregistrement numérique des naissances et des décès va bientôt démarrer au service d’Etat-civil de la commune Rumonge grâce à l’appui de l’ONG locale FVS-Amade. Ce sera sur une période d’une année. Beaucoup de parents saluent cette avancée. Toutefois, ils sont inquiets quant à la pérennisation de ce projet si bien qu’ils se demandent si réellement on s’achemine vers la fin des problèmes d’enregistrement à l’Etat-civil à Rumonge.
Un manque de fertilisants ; une transformation de l’huile de palme qui reste rudimentaire ; un non accès aux microcrédits ; des taxes qui varient d’une province à l’autre. Tels sont les principaux défis sur lesquels les représentants des cultivateurs et des commerçants se sont penchés autour de la directrice générale de l’Office de l’huile de palme.
Avec la destitution des quatre administrateurs en 2023, des administratifs accusés de corruption, la RN3, la méfiance entre les partis politiques, … la province de Rumonge a fait parler d’elle il y a quelques temps. Aujourd’hui, quelle est la situation ? Rencontre avec son gouverneur, Léonard Niyonsaba.
Une flambée des prix du poisson Ndagala s’observe aujourd’hui sur le marché dans la province de Rumonge où 1 kg de Ndagala s’achète à 100 000 FBu conformément au principe de l’offre et de la demande. Les consommateurs se rabattent alors sur le poisson pêché dans le lac Victoria en Tanzanie qui est moins cher mais qui n’a pas la même saveur que le poisson pêché dans le lac Tanganyika.
Certains propriétaires d’engins roulants dans les provinces du Sud du pays s’approvisionnent frauduleusement en carburants dans les localités de Manyovu et Kagunga se trouvant près de la frontière burundo-tanzanienne. L’autorité provinciale appelle à mener un combat sans merci contre les fraudeurs.
Les propriétaires des unités de production de l’huile et les cultivateurs du palmier à huile décident de mettre en place une coopérative dans l’objectif de stabiliser le prix de ce produit sur le marché et de faire entendre leur voix. Toutefois, les défis sont nombreux dont le développement de la filière palmier à huile.
Deux cent quarante-trois ménages des communes Burambi et Buyengero en province de Rumonge ayant des enfants âgés de 6 à 59 mois souffrant de la malnutrition sont pris en charge par la communauté sur les collines sous l’encadrement d’une ONG locale. L’administration parle d’un projet innovant.
Le gouverneur de la province de Rumonge instruit les administrateurs communaux de lui transmettre dans les plus brefs délais la liste de ceux qui ont détourné les fonds des coopératives Sangwe pour que les poursuites judiciaires soient engagées contre eux. La population salue cette décision et attend sa concrétisation.
Il s’observe une baisse sensible de la production des fruits en général et des mandarines en particulier dans la province de Rumonge. Les cultivateurs parlent d’un manque d’encadrement agricole et d’un relâchement dans la culture des fruits à la suite du manque de marchés d’écoulement. Les consommateurs demandent plutôt que la culture des fruits soit intensifiée au regard de leur apport à l’organisme humain.