Dans la continuité de la publication du contenu du Code électoral, Iwacu vous propose des dispositions en rapport avec les compétences dévolues à la CENI et ses démembrements en matière d’infractions électorales commises pendant ou après les élections.
Lors du lancement de la campagne électorale, le président de la République Evariste Ndayishimiye avait fait une promesse claire : « Le carburant sera disponible dans tout le pays durant toute la campagne électorale. » Dans la foulée, il a appelé les administratifs, les partis politiques et les indépendants à veiller à ce que la campagne électorale se déroule dans un climat apaisé. Malheureusement, sur terrain, la réalité est toute autre. Le carburant est une denrée rare et les cas d’intolérance politique sont observés.
Dans le but de faire connaître aux citoyens le contenu des lois votées, le journal Iwacu vous propose, dans ce contexte électoral, la publication du contenu de la loi organique N°1/ 12 du 5 juin 2024 portant modification de la loi N°1/11 du 20 mai 2019 portant Code électoral. Dans un premier temps, il s’agit de certains articles dudit code qui parlent des interdits pendant la campagne électorale.
Au moment où certains partis politiques disposent de moyens logistiques importants, les candidats indépendants peinent à battre campagne. Malgré leur reconnaissance légale, ils doivent affronter des défis juridiques, économiques et organisationnels. Mais, bien décidés à incarner une alternative citoyenne, ces candidats veulent porter la voix du peuple, s’ancrer dans les réalités locales et renforcer la redevabilité des élus envers la population.
Attaques des membres du parti CNL à Kizina, disputes autour des lieux de meeting, cas de destruction méchante des cartes d’électeurs à Bukirasazi, tentative de campagne en dehors des heures légales, … Quelques incidents répertoriés au cours de la première semaine de la campagne électorale. Le ministre burundais de l’Intérieur les qualifie de ’’mineurs’’.
A partir du 13 mai 2025, les partis politiques, coalitions des partis politiques et les indépendants ont commencé à « sillonner » le pays pour la campagne électorale en vue des élections législatives et communales. Le premier constat est que, sauf le parti de l’Aigle, les autres partis en lice ont du mal à mobiliser, à galvaniser des foules. Problèmes de moyens ou de carburant ? Certains observateurs qualifient le début de la campagne de morose.
Contrairement à l’ancienne loi qui conférait, d’office à l’administrateur communal le poste de secrétaire du conseil communal, la nouvelle loi l’écarte. Ce texte est différemment apprécié par certains politiques et les citoyens. Pour Diomède Ninteretse, expert en bonne gouvernance, la loi en elle-même ne suffit pas, il faut aussi des moyens financiers suffisants pour une bonne gestion de la commune.
À l’approche des élections de 2025, les jeunes et les femmes de la commune Bukeye font entendre leurs préoccupations avec force. Confrontés au manque d’eau, d’électricité et de financements, ils exigent des projets réalistes. Qui plus est, ils réclament une présence permanente et accrue de leurs élus auprès de l’électorat.
Parmi les directives du président de l’Assemblée nationale à la nouvelle équipe de la Commission nationale indépendante des droits de l’Homme, élue ce lundi 5 mai, figure une mission : faire comprendre aux différentes instances chargées du respect des droits humains de retirer le Burundi de leur agenda.
Non accès aux crédits bancaires ; chômage : manque d’infrastructures de base ; stéréotypes culturels… Tels sont quelques défis qui empêchent les jeunes et les femmes de la commune Muramvya de participer pleinement à la vie politique et au développement. Ils interpellent les futurs élus à joindre la parole à l’acte.
Accès à l’eau potable ; création d’emplois ; développement des infrastructures routières, scolaires et sanitaires ; bonne gouvernance politique et économique… Tel est le cahier des charges présenté par les jeunes et les femmes aux futurs candidats aux élections de 2025. L’administration provinciale recommande une compétition démocratique et des projets qui s’inscrivent dans la vision du pays. De leur côté, un des élus locaux et un cadre, natifs de cette province, demandent aux décideurs d’honorer leurs engagements.
Une représentation accrue, des projets de développement répondant à leurs aspirations, traduction des promesses en actes…. Telles sont quelques-unes des préoccupations et doléances émises à l’endroit des partis politiques par les jeunes et les femmes de la commune Rugombo, en province de Cibitoke. C’est à l’approche des élections de 2025 en vue de renforcer la participation citoyenne et la consolidation de la démocratie au Burundi. Du côté des politiques, les solutions à ces défis divergent. Iwacu a fait une descente.