Les résultats provisoires des élections communales et législatives de 2025 ont été publiés au niveau national le 10 et le 11 juin, dévoilant un paysage politique largement dominé par le Conseil national pour la défense de la démocratie – Forces de défense de la démocratie (CNDD-FDD). Toutefois, cette victoire est déjà contestée par l’opposition, qui soulève des doutes sur la transparence du processus électoral.
Selon l’économiste Jean Ndenzako, l’avenir du Burundi dépendra de la capacité du pays à surmonter ses défis structurels et à construire un système politique plus inclusif et représentatif.
Est-ce que les journalistes ont failli à leur mission ou l’ont-ils accomplie ? C’est une question que certains Burundais se posent. Difficile à répondre. Selon les témoignages des journalistes qui étaient sur terrain, ils ont joué la carte de la « survie ». « Comme cela se dit de plus en plus dans le milieu : un bon journaliste est un journaliste vivant. Il fallait s’armer d’une certaine retenue pour pouvoir écrire sur ces dernières élections », confie un journaliste.
Alors que les Burundais attendent les résultats provisoires des élections législatives et communales du 5 juin 2025, plusieurs partis politiques dénoncent déjà de nombreuses irrégularités. Dans un communiqué, le parti CNL constate « avec regret que l’élection du 5 juin (…)
Le groupe des 20 parlementaires du parti Congrès national pour la liberté (CNL) proches d’Agathon Rwasa ont envoyé, ce lundi 2 juin, une lettre ouverte au Chef de l’Etat Evariste Ndayishimiye. Un réquisitoire accablant sur la situation politique, socio-économique et sécuritaire à la veille des élections législatives et communales du 5 juin 2025.
Lors du lancement de la campagne électorale, le président de la République Evariste Ndayishimiye avait fait une promesse claire : « Le carburant sera disponible dans tout le pays durant toute la campagne électorale. » Dans la foulée, il a appelé les administratifs, les partis politiques et les indépendants à veiller à ce que la campagne électorale se déroule dans un climat apaisé. Malheureusement, sur terrain, la réalité est toute autre. Le carburant est une denrée rare et les cas d’intolérance politique sont observés.
Dans la commune Kabezi de la province Bujumbura, les habitants lancent un cri de détresse pour un développement durable. La réhabilitation des routes, un centre hospitalier plus performant et des écoles pouvant contenir tous les enfants sont les charges qui sont mises entre les mains des futurs dirigeants.
Depuis le 13 mai 2025, la campagne électorale pour les élections législatives et communales du 5 juin prochain se déroule. Nombre d’observateurs se posent une question : élections législatives et communales ou élection présidentielle ? Dès le début de la campagne, ce sont le président de la République, le secrétaire général du CNDD-FDD et les autres présidents des partis politiques en compétition qui dominent la scène. Pour certains, il fallait laisser la place aux candidats à la députation et aux conseils communaux.
A quelques semaines des élections législatives, sénatoriales et communales, les habitants de la commune Nyabiraba de la province Bujumbura s’expriment sur leurs préoccupations et leurs espoirs. Ils soulignent le coût élevé de la vie. Malgré ces difficultés quotidiennes, ils souhaitent une campagne électorale et des élections paisibles. Les jeunes demandent des meilleures conditions pour mieux prospérer. Quant aux femmes et jeunes filles, elles se disent capables. Elles ont juste besoin d’être soutenues.
Il y a quelques jours, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a lancé le recrutement des membres des bureaux de vote. Nombre de politiques dénoncent le déroulement de cette opération car, selon eux, les militants du parti CNDD-FDD ont été privilégiés partout dans le pays. Pour certains d’entre eux, le processus électoral est faussé dès le départ.
Parmi les directives du président de l’Assemblée nationale à la nouvelle équipe de la Commission nationale indépendante des droits de l’Homme, élue ce lundi 5 mai, figure une mission : faire comprendre aux différentes instances chargées du respect des droits humains de retirer le Burundi de leur agenda.
Dans la commune Gihanga de la province de Bubanza, les défis qui hantent la vie des habitants sont multiples : routes impraticables, manque d’eau et d’électricité, pauvreté extrême, carence de formations sanitaires, manque d’engrais chimiques, pénurie du carburant, … Pour ces habitants, les futurs dirigeants devraient relever tous ces défis.