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Société

Francine Niyonsaba, une fierté nationale

09/03/2018 9
Francine Niyonsaba, une fierté nationale
Francine Niyonsaba lors de son accueil à l’aéroport international de Bujumbura

Ambassadrice de la boisson Viva Malt de la BRARUDI, cette athlète internationale est rentrée ce mardi 6 mars de l’Angleterre. C’est après qu’elle a remporté une médaille d’or aux championnats du monde en salle à Birmingham.

A l’aéroport international de Bujumbura, la BRARUDI n’avait rien ménagé pour accueillir en grande pompe l’athlète internationale. Vers 9h du matin, des gens, une grande délégation vêtue de t-shirts frappés de la marque de la boisson Viva Malt, commencent à arriver. D’autres portent des casquettes avec l’insigne de la même boisson. Athlètes de l’équipe de l’armée Muzinga, journalistes, amis, etc., sont également sur place. Tous fixent la porte par laquelle arrivent les passagers.

L’athlète internationale ne va pas arriver par cette porte. Le pays lui doit l’honneur en raison de ses prestations. C’est par l’arrivée VIP que Francine Niyonsaba entre dans le hall d’arrivée. A 9h30, elle apparaît, sa médaille autour du cou, sous les acclamations d’une immense foule venue lui témoigner de la joie.

Dès son arrivée, elle prend une bouteille de Viva Malt et avale quelques gorgées. Francine Niyonsaba est en effet l’ambassadrice de la boisson nouvellement lancée par la BRARUDI. 100% Made in Burundi, Viva Malt est fabriquée à base d’ingrédients naturels, sans alcool et sans sucres ajoutés.

«Cette médaille n’est pas la mienne, elle appartient au Burundi. Ma victoire, c’est celle de tous les Burundais», a-t-elle lancé aux journalistes venus nombreux l’interviewer dès sa descente de l’avion.
A ceux qui disent qu’elle a décroché ce titre suite à l’absence de son rival, la sud-africaine Caster Semenya, Francine Niyonsaba conseille de ne pas considérer les absents : «Dans une compétition, on compte seulement les présents».

Viva Malt a un bel avenir…

Elle affirme que cette médaille est le résultat d’un travail de longue haleine. «Je suis une athlète disciplinée et dévouée. Je donne le meilleur de moi-même quand il s’agit d’abattre du travail. C’est donc le résultat de ma détermination».

Et de souligner que l’athlétisme tout comme d’autres sports requièrent du courage et de la persévérance. Sur ce, cette ressortissante de la province Ruyigi exhorte d’autres jeunes à travailler dur : «Que cette médaille soit une inspiration pour toute la jeunesse burundaise».

Francine Niyonsaba ne tarit pas d’éloges envers la BRARUDI pour son soutien indéfectible. Elle remercie également ses parents, les encadreurs et tous les Burundais, de l’intérieur comme ceux de l’extérieur.
De l’aéroport au centre-ville, un long cortège des véhicules de la BRARUDI a été apprêté. Ils roulent lentement pour permettre à la star internationale de saluer et d’exhiber sa médaille aux passants.

Des klaxons appellent de part et d’autres les gens. A certains carrefours, au marché dit « chez Sion », au marché de Cotebu, devant l’immeuble dénommé «Bata» situé au cœur du centre-ville notamment, le cortège s’arrête.

Du coup, les citadins, amassés tout au long de cet endroit hautement fréquenté de la capitale, se bousculent pour la toucher. Jeunes et moins jeunes, en liesse, en profitent pour demander «des bouteilles de la boisson Viva Malt» dont elle est l’ambassadrice. Des bannières de cette nouvelle boisson à son effigie sont éparpillées dans la capitale. Ils s’accordent à dire qu’elle est une boisson au bon goût.

Pour rappel, Francine Niyonsaba avait notamment jusque-là remporté la médaille d’argent aux Jeux olympiques de Rio en 2016.

Forum des lecteurs d'Iwacu

9 réactions
  1. Je suis content de vos actions ainsi que votre présence physique dans notre Province.N’oublie pas à penser pour le reste de ta colline.

  2. Mafero

    Moi aussi je dis « Bravo à Francine l’Internationale » mais suis inquiet du fait qu’on nous parle de Bujumbura, Brarudi, Birmingham,…et jamais du développement de la commune Bweru, de la zone Kayongozi qui l’ont vu naître.

    • Gacece

      @Mafero
      Qu’est-ce quecela a à voir avec son succès et ses exploits. Elle aurait pu naître ailleurs et être l’athlète d’exception qu’elle est déjà!

      Il ne « faux » pas checher à tout politiser.

      Si un jour elle choisit de s’impliquer dans la promotion de sa sous-colline, sa colline, sa zone, sa commune, sa province, son pays (et sa capitale), son continent, sa planète, le système solaire, la Voie Lactée, le Groupe Local ou sutres grappes de galaxies, son univers, et au-delà… ce sera sa décision! Pas la vôtre!

      Et au fait, qu’allez-vous dire si elle décide aussi de changer de nationalité. Et encore, vous! Que faites-vous pour développer la zone qui vous a vu naître? Qui vivra verra… de toutes les couleurs!

      • Mafero

        @Gacece: Qui a parlé politique? Aie-je parlé de partis, éléctions, mandats, députés et que sais-je encore?

        • Gacece

          @Mafero
          Ah oui? Vous avez pas parlé de politique? Relisez-votre commentaire et sondez votre esprit!

          • Mafero

            @Gacece: Après avoir revisité mon commentaire, je peux parier des boutons contre des dollars que j’ai pas parlé politique. Quant à me demander ma contribution pour la zone qui m’a vu naître, je peux vous avouer que je ne peux faire quoi que ce soit, parce qu’on y a déjà installé une grande buanderie!

          • Gacece

            @Mafero
            Le régionalisme, c’est de la politique mon grand!

            Et comme contribution, vous pourriez aller y laver votre linge.

        • wilson

          je dis bravo encore bravo à madamoiselle Francine Niyonsaba.Actuellement tu es coe la lumière de notre pays et courageuse encore.

      • MUHUTU Pacifique

        To see i th adresse made to son opinion il me faut pas le denture. Et too qua tu dais pour developer ta commune?

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