• Une somme non encore connue a été volée dans la nuit de ce mardi au bureau de la Coopec Nyeshenza. C’est dans la commune Mugina de la province Cibitoke. La population de cette localité s’inquiète quant à son argent volé. Elle dit ne pas comprendre comment ces voleurs ont pu détruire un coffre-fort. Ces clients demandent que dorénavant les Coopec et les marchés soient gardés par des agents de sécurité et non par des particuliers.
Le conseiller du gouverneur chargé du développement quant à lui indique que des cas de vol ont été remarqués ces derniers jours au marché de Nyeshenza. Jean Bazira assure que les enquêtes sont en cours.
Une personne a déjà été arrêtée. Cet administratif tranquillise la population et leur demande de maintenir la sécurité.
• Grogne de certains chauffeurs des véhicules de transport approchés par notre reporter. En cause, la pénurie de carburant dans la ville de Bujumbura. Ils assurent qu’à la fin de la journée, ils ont du mal à rassembler la somme à verser à leurs patrons. Ils déplorent le fait de débloquer une certaine somme aux pompistes et aux policiers pour être servis. Ce qui cause la hausse des frais de transport.
• Les habitants de la mairie de Bujumbura déplorent que des organisations chargées de ramasser les immondices dans les ménages ne fassent plus leur travail. Dans des quartiers visités ce mercredi par les reporters d’Iwacu, des sacs remplis d’immondices s’observent devant les ménages. Les habitants disent qu’ils ont rassemblé ces immondices afin que les organisations en charge de ramassage d’ordures de passer les recueillir. Cependant, selon ces habitants, il y a environ 2 mois que ces organisations ne les ramassent plus. C’est après que le maire de la ville ait pris la mesure de charger ce travail à une nouvelle société Burundi Cleaning Company.
Pour Faustin Ndikumana de l’organisation Parcem, c’est regrettable de voir que les institutions étatiques n’arrivent pas à se convenir sur un même but. Pour ce dernier, cela montre qu’il y a des intérêts particuliers en jeu. Faustin Ndikumana indique que le ramassage des immondices est une tâche qui devrait revenir au gouvernement.
« Pour Faustin Ndikumana de l’organisation Parcem, c’est regrettable de voir que les institutions étatiques n’arrivent pas à se convenir sur un même but. Pour ce dernier, cela montre qu’il y a des intérêts particuliers en jeu. Faustin Ndikumana indique que le ramassage des immondices est une tâche qui devrait revenir au gouvernement. » Au Burundi y-a-t-il décentralisation des services de l’Etat ou déconcentration ? Si c’est la décentralisation c’est aux communes de gérer. Si c’est déconcentration, c’est à l’Etat.