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Au sommaire de l’édition de ce mardi 3 octobre 2017 du journal ’’Amakuru y’Iwacu’’

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03/10/2017 Edition : Commentaires fermés sur Au sommaire de l’édition de ce mardi 3 octobre 2017 du journal ’’Amakuru y’Iwacu’’

• L’Observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques, Olucome déplore le retard encaissé dans le dépôt du projet de loi des finances exercices 2018 à l’Assemblée nationale par le gouvernement.

Selon le président de cet Observatoire, cette session d’octobre qui devrait être exclusivement réservée à l’étude de cette loi. « Le fait que même le parlement ait statué sur l’étude de 16 projets de loi montre à suffisance qu’il n’accorde pas assez d’importance à cette étude. »

Gabriel Rufyiri indique par ailleurs que le gouvernement traîne des pieds pour présenter un projet de loi de dernière minute, pour ne pas être suffisamment contrôlée. Il demande au parlement de faire pression sur le gouvernement pour avoir ce projet de loi le plus tôt possible.

Interrogé, le ministère des finances assure pour sa part que le projet de loi est en cours de finissage. Le projet de loi des finances est assez élaboré et demande un travail judicieux, raisons du retard. Il sera envoyé à l’Assemblée nationale dans les plus brefs délais.

• Les personnes employées pour aménager les berges de la rivière Ntahangwa se plaignent du retard dans le paiement de leurs 3 mois de salaire. Elles déplorent par ailleurs l’insuffisance du matériel et du personnel qui serait à l’origine du manque de respect de deadline fixé fin de la semaine passée. « Nous avons commencé à 90 personnes et actuellement il ne reste plus que 20. » Ces travailleurs demandent le déblocage de leurs salaires.

La direction de l’Urbanisme a pour sa part indiqué que c’est à l’entreprise qui a gagné le marché d’aménagement des berges de la rivière Ntahangwa de s’occuper du salaire de ces employés. Déclaration faite après celui du ministère de l’environnement qui avait assuré que les travaux qui ont débuté au mois de juillet étaient censés finir après 3.

• « Le travail de redéploiement des enseignants a été entaché de plusieurs irrégularités. »Les déclarations faites par le syndicat des enseignants SEPEDUC. Selon le porte-parole de ce syndicat, Gérard Niyongabo les droits de l’Homme n’ont pas été respectés. L’exemple cité est celui des célibataires ballotés d’un endroit à un autre sans aucune forme de procès comme si les mariés étaient censés avoir plus de droit qu’eux. Il demande que ce travail soit refait cette fois ci avec plus de rigueur.

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