• Les avocats des 4 journalistes du Groupe de Presse Iwacu et leur chauffeur poursuivis pour ’’complicité d’atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat’’, ont fait appel ce lundi 4 novembre 2019 à la Cour d’Appel de Ntahangwa.
C’est pour demander de réformer ou d’annuler la décision rendue par la Chambre de conseil du Tribunal de Grande Instance de maintenir ces reporters et leur chauffeur en détention préventive.
Les 4 journalistes d’Iwacu, Agnès Ndirubusa, Christine Kamikazi, Egide Harerimana, Térence Mpozenzi et leur chauffeur Adolphe Masabarakiza, en sont à leur 14ème jour d’incarcération.
Pour Me Clément Retirakiza, l’espoir est permis pour ces 4 journalistes et leur chauffeur détenus à la prison de Bubanza: «Nous osons croire que le juge d’appel va décider de libérer nos clients à l’issue de la Chambre de Conseil de cette instance».
• Les politiques divergent sur le tout nouveau projet de loi portant statut du chef de l’Etat à l’expiration de ses fonctions adopté par le conseil des ministres tenu le 30 octobre dernier.
Il stipule que «la légitimité d’un chef de l’Etat dépend de la façon dont il a accédé au pouvoir, un président qui y a accédé par un coup d’Etat ou par un consensus d’un groupe de politiciens n’a pas la même considération que celui élu démocratiquement».
Pour Tatien Sibomana, acteur politique, la façon dont un président a accédé au pouvoir ne signifie pas qu’il a plus de mérite. Plutôt, la manière dont il a dirigé le pays.
Ce n’est pas l’avis de Kefa Nibizi, président du parti Sahwanya Frodebu Nyakuri. Selon lui, ce projet de loi est logique. Seulement un président élu par un consensus entre les politiques devrait être reconnu mais pas au même degré que celui élu via les élections.