
•«Le nombre de personnes qui viennent créer leurs comptes dans des petites microfinances a diminué depuis 2015 ». Cela a été dit par les représentants de ces microfinances ce lundi 31 octobre lors de la célébration de la journée internationale de l’épargne.
Nadine Mutabaruka, Directeur général de la microfinance Wise (women’s initiative for self empowerment) affirme qu’elle fait face à un autre défi : «Nous avons un problème de suivi pour les gens à qui nous octroyons des crédits.
Quelqu’un peut se présenter avec un projet et aussitôt que le crédit lui ai accordé, il change directement de vision et d’objectif à la sortie même de notre bureau».
Elle assure qu’il y aura dorénavant un suivi. «Il nous faut éviter ce genre de désagrément car notre objectif est d’aider ces petites gens à se développer, pas à prendre leurs hypothèques».
•Le délai accordé aux taxis-vélos de se procurer de gilets de sécurité fluorescents avec des bandes réfléchissantes se termine ce 31 octobre 2016.
Malgré leur mécontentement, ces taxis-vélos se bousculaient sur les files d’attente au quartier industriel devant un bureau loué par leur association, la Sotavebu (Solidarité des taxis-vélos du Burundi) pour avoir ces gilets.
C’est 13.000 Fbu la pièce et ils sont désormais exigés pour exercer cette activité. Ces taxis-vélos estimés à plus de 22.000 dans la ville de Bujumbura demandent un délai supplémentaire et la décentralisation de cette distribution.
•Trois personnes dont un officier de l’armée sont mortes et trois autres ont été blessées ce dimanche 30 octobre vers 18 heures sur la route Bururi-Rumonge au niveau de la montagne Honga lorsque une voiture de transport est entrée en collision avec un camion de marque Fuso.
Selon des sources policières à Bururi, l’excès de vitesse serait à l’origine de cet accident. Ce camion venait de Bururi et c’est au niveau d’un tournant mal négocié sur cette région montagneuse qu’il a percuté une voiture en provenance de Rumonge.
Les mêmes sources, les personnes qui ont trouvé la mort dans cet accident étaient à bord de cette voiture. Les personnes blessées sont dans un état critique, elles ont été évacuées vers l’hôpital de Bururi.
Plusieurs chauffeurs interrogés indiquent que de nombreux accidents qui surviennent sur cet axe et même sur les principales routes de ces deux provinces du sud du Burundi, sont dus au mauvais état des routes. Ce n’est pas tout, ils parlent aussi du manque de panneaux de signalisation et des barrières improvisées des policiers sur ces axes.
Les passagers quant à eux évoquent le surnombre dans les véhicules de transport en commun, l’excès de vitesse, les véhicules de transport en commun défectueux, les chauffeurs qui conduisent en état d’ébriété, la non application du code de la route à cause de la corruption des agents de la police de roulage, etc.
•L’ami de la nature, Jadot Nkurunziza alias Giti appelle les habitants de Bujumbura et des collines surplombant cette ville désireux de se procurer d’arbustes à planter de s’en procurer dans ses pépinières. «C’est gratuit », rappelle-t-il. «Il n’y aura pas de développement durable sans préserver notre environnement».
Cet ami de la nature appelle le ministère de l’Environnement et toute personne de bonne volonté à lui prêter main forte dans ses activités. Il est invité à Marrakech au Maroc pour prendre part à la 22ème COP (Conference of Parties) sur les changements climatiques. «Je n’ai pas encore les moyens pour y aller alors que cette rencontre peut être bénéfique pour le Burundi».
La COP 22 (rencontre de Marrakech) est surement bénéfique pour le Burundi mais il me semble que la nature hautement politique de la conférence ne l’est pas forcément pour une personne aussi ami de la nature qu’elle soit sauf si c’est pour participer à des manifestations parallèles (side events).
Ceux qui ont la chance de prendre la parole peuvent y exposer leurs idées ou des écologistes de renom y trouvent une tribune mais sincèrement, notre compatriote a une probabilité quasi nulle pour s’y exprimer. Peut-être aura-t-il la chance d’y faire quelques rencontres utiles. Cela justifierait-il d’y aller parallèlement à la délégation du Burundi qui, elle, est invitée à s’y exprimer? J’en doute.