• Ce lundi 16 janvier, certains politiciens burundais sont à Arusha pour un briefing dans le cadre du dialogue inter-burundais. Les informations en provenance d’Arusha indique que la facilitation a rencontré le politiques en deux groupes. Ceux en provenance du Burundi à part, ainsi que ceux de l’étranger. L’objectif de cette rencontre est de se convenir sur le processus de dialogue en cours.
• La Cour d’appel de Bujumbura a prononcé des sanctions contre 4 avocats du barreau de Bujumbura. Selon la porte-parole de la cour suprême, Alice Bangiricenge, il s’agit de la radiation du tableau des avocats de Bujumbura Vital Nshimirimana, Armel Niyongere et Dieudonné Bashirahishize. Lambert Nigarura a été suspendu pour une durée année ainsi que 5ans d’interdiction de faire partie du conseil de l’ordre à la cour d’appel de Bujumbura.
Pour Armel Niyongere cela prouve à suffisance que la justice burundaise n’est pas indépendante. « Nous allons porter cette affaire auprès des instances internationales habilitées ».
• La présidence burundaise a officiellement demandé à ses ministres des Affaires étrangères et de la Défense d’entamer la procédure de retrait des troupes burundaises déployées en Somalie dans le cadre de la force de l’Union africaine (Amisom). La présidence leur a également demandé de déterminer le dommage causé au Gouvernement du Burundi en vue de formuler une plainte auprès des juridictions compétentes contre la Commission de l’Union Africaine.
Avec 5.400 soldats, le Burundi représente le deuxième contingent de l’Amisom, après l’Ouganda. Déployée pour lutter contre les islamistes shebbab ayant juré la perte du gouvernement central somalien, celle-ci est forte de plus de 22.000 hommes.
• Six personnes ont été arrêtées ce dimanche après une attaque qui a eu lieu à Kavumu en commune de Kanyosha de la province de Bujumbura Rural. Selon la police, elles ont été arrêtées pour des raisons d’enquêtes. « C’est pour savoir si elles sont impliquées ou si non, si elles peuvent aider à l’avancement de l’enquête en cours, car elles étaient proches de là où a eu lieu le crime.»
Trois personnes ont été tuées dont un enfant, par des personnes non encore identifiées. « Le mobile de ce meurtre serait le vol qui aurait dégénéré », Pierre Nkurikiye.