Réunis à Gitega sous la présidence du Chef de l’Exécutif burundais, les acteurs politiques, les membres de la CENI, les anciens chefs d’État et quelques délégués de la société civile ont évalué le processus électoral du 5 juin. Même si la CENI défend la régularité des scrutins, l’opposition dénonce toujours des « irrégularités majeures ». Des voix sages en appellent à l’apaisement et à la responsabilité.
Dans les marchés de Gitega, vaches et chèvres changent aujourd’hui de mains à des prix jamais vus depuis des années. Une baisse soudaine de prix déroute les commerçants, les éleveurs et les commerçants. Derrière cette « anomalie économique » se cachent une logique saisonnière et un paradoxe qui intrigue.
Neuf jours après la tenue des élections législatives et communales marquées par une large victoire du CNDD-FDD, le Chef de l’Etat s’est exprimé ce samedi 14 juin lors d’une conférence publique tenue dans la capitale politique du Burundi. Sans pour autant mettre en cause la victoire de son parti, il a promis de tendre l’oreille à toutes les doléances.
Après que la Brarudi et l’administration aient fixé les prix de vente des bières pour éviter les abus, la réalité sur le terrain est tout autre. Les tarifs flambent dans presque tous les bars de Gitega, sans contrôle ni réaction. Dans un contexte présentement de pénurie, les clients acceptent la hausse des prix parfois absurde.
Jusqu’ici, le gouvernement burundais maintient le prix du maïs à 1700 FBu le kg mais l’Anagessa, censée acheter cette denrée stratégique, brille par son absence. Les spéculateurs prennent la relève et les producteurs affirment vendre à perte à des commerçants opportunistes.
Lors du lancement de la campagne électorale, le président de la République Evariste Ndayishimiye avait fait une promesse claire : « Le carburant sera disponible dans tout le pays durant toute la campagne électorale. » Dans la foulée, il a appelé les administratifs, les partis politiques et les indépendants à veiller à ce que la campagne électorale se déroule dans un climat apaisé. Malheureusement, sur terrain, la réalité est toute autre. Le carburant est une denrée rare et les cas d’intolérance politique sont observés.
A partir du 13 mai 2025, les partis politiques, coalitions des partis politiques et les indépendants ont commencé à « sillonner » le pays pour la campagne électorale en vue des élections législatives et communales. Le premier constat est que, sauf le parti de l’Aigle, les autres partis en lice ont du mal à mobiliser, à galvaniser des foules. Problèmes de moyens ou de carburant ? Certains observateurs qualifient le début de la campagne de morose.
Pendant plusieurs semaines, le prix du haricot, l’un des piliers de l’alimentation burundaise, a atteint des sommets inquiétants. Les ménages, déjà fragilisés par une conjoncture économique difficile, peinaient à s’approvisionner. Pourtant, contre toute attente, une baisse soudaine des prix s’est opérée ces derniers jours, apportant soulagement dans les ménages et suscitant des soupçons dans l’opinion.
Le quartier Yoba de Gitega connu pour ses constructions anarchiques et l’absence de routes appropriées vit dans l’obscurité. Il en est de même pour le quartier Kuwankana. Un vieux transformateur qui tombe souvent en panne est pointé du doigt. Aujourd’hui, en plus des conséquences économiques, la population redoute des problèmes sécuritaires.
Lutter contre la faim et la malnutrition chez les enfants : tel est le cri du cœur lancé ce mardi 29 Avril en commune Itaba à Gitega depuis le stade de la commune. L’alimentation suffisante et de qualité doit être vulgarisée dans les ménages.
La capitale politique du Burundi a vibré ce vendredi au rythme de la 4ᵉ édition de Youth Impulse, un événement phare dédié à la jeunesse entrepreneuriale du pays. Porté par le Programme d’Autonomisation Economique et d’Emploi des Jeunes (PAEEJ), ce rassemblement a mis en lumière les premiers succès.
A Buhiga, une commune enclavée de la province de Karusi, des familles entières de la colline Cicura vivent aujourd’hui dans l’angoisse. Leurs terres, héritées de leurs ancêtres et dûment enregistrées, seraient sur le point de leur être arrachées au profit d’un groupe de dignitaires. Le ministère ayant en charge la gestion des terres tranquillise.