Les poissons qui proviennent du lac Tanganyika sont devenus chers et presqu’introuvables au le marché de Gitega. La population se rabat sur les poissons qui viennent de l’extérieur du pays moins chers.
Cette année 2024, le mois du jeûne musulman coïncide avec une période où les prix des denrées alimentaires sont très élevés. Beaucoup de musulmans de Gitega estiment que la situation pourra s’aggraver davantage avec la pénurie répétitive des carburants. Ils appellent les commerçants à ne pas beaucoup profiter de ce mois saint pour monter les prix.
Dans les quartiers de la ville de Gitega, plus question des garages aux abords de la rue. L’administration à la base a donné un ultimatum de dégager les routes et avenues qui abritaient jadis les garages. Les mécaniciens concernés disent que les temps vont être durs pour eux et pour leurs familles.
Après les cours, de nombreuses élèves du post-fondamental et étudiantes effectuent le travail de serveuses dans des bistrots et hôtels de la ville de Gitega. Certaines parmi ces jeunes filles indiquent qu’elles doivent repousser les avances des hommes qui les confondent avec les filles de joie.
Beaucoup de commerçants au marché central de Gitega espéraient avoir touché le graal en récupérant les échoppes qu’ils louaient à prix d’or au détriment des anciens propriétaires qui criaient à la spoliation. Aujourd’hui, la mésentente est à son comble entre ces deux parties, l’une accusant l’autre de voleuse ou d’opportuniste.
Pendant cette saison culturale en cours, des escargots sont visibles partout dans les champs et attaquent les cultures à Gitega. Il suffit qu’il y ait des herbes vertes pour que ces animaux viennent s’y accrocher et se reproduire. Les agriculteurs demandent des mesures proactives et durables pour atténuer la menace et protéger les cultures contre les ravages des escargots
Le ciment fabriqué au Burundi est devenu un matériau de construction très rare à Gitega. Ceux qui ont des chantiers se rabattent sur celui qui vient de la Tanzanie malgré son prix salé. Certaines personnes rencontrées parlent de spéculation et de contrebande.
Dans le milieu rural, des jeunes filles sont arrachées du banc de l’école pour aller servir comme bonnes en ville comme Gitega. La plupart d’entre elles ont entre 10 et 15 ans et touchent un salaire de misère. Les employeuses affirment qu’elles ne peuvent pas faire autrement dans la mesure où ces jeunes filles leur sont envoyées par leurs familles. Une fois engagées vient le déchantèrent et la désillusion.
Depuis sa création il y a une trentaine d’années, le quartier Yoba manque de routes dignes de ce nom. Ses habitants demandent à cor et à cri que les soi-disant rues et avenues qui s’y trouvent soient praticables et accessibles. En attendant, les automobilistes craignent d’abîmer leurs véhicules en s’engageant dans ce quartier.
La célébration de la fête de Nativité n’a pas donné tous ses éclats. Les commerçants qui s’attendaient à des dépenses folles s’en mordent les doigts et la plupart des ménages approchés affirment qu’ils sont à court d’argent pour réaliser les rêves de leurs enfants.
Le mercure est utilisé souvent dans certains produits cosmétiques surtout les crèmes éclaircissantes et cause des dommages sur le corps humain. Sans mesure d’interdire la vente et l’utilisation de ces produits, l’Office burundais pour la protection de l’environnement (OBPE) tire la sonnette d’alarme.
Les personnes vivant avec un handicap affirment qu’elles sont toujours considérées comme inutiles et une charge pour la société. Pour le gouvernement du Burundi, des mesures ont été prises pour intégrer cette catégorie de la population dans toute la vie du pays.