. L’opposition en exil se dit contre l’annonce du pouvoir de Bujumbura et de la médiation/facilitation d’un 5ème round comme étant la dernière session des négociations, alors que celles-ci n’ont jamais réellement démarré. C’est à l’issue de leurs consultations avec le bureau de la facilitation à Bruxelles, en Belgique. Léonard Nyangoma indique que l’opposition a émis plusieurs propositions pour une fin de crise. Il s’agit de la restauration de l’Accord d’Arusha et la Constitution de 2005, la réouverture et réhabilitation des radios et des télévisions détruites pendant la crise, la libération des prisonniers politiques et d’opinion ainsi que le retour, l’installation et la protection des leaders politiques.
. L’opposition politique extra-parlementaire estime que l’organisation des Nations Unies devrait mener des enquêtes sur les exactions commises au Burundi depuis 1962 jusqu’à aujourd’hui. Jacques Bigirimana, président de cette opposition indique qu’il faut une vérité et une justice pour les victimes de toutes les guerres qui ont endeuillées le pays. L’opposition extra-parlementaire déplore que l’ONU ne se préoccupe que de la crise de 2015. D’indiquer qu’elle va porter plainte pour réclamer justice pour toutes les victimes. L’opposition extra parlementaire s’exprime après la sortie du rapport de la commission d’enquête des nations unies sur le Burundi, dont son contenu est catégoriquement réfuté par ces politiciens.
. La rentrée scolaire 2018-2019 est prévue pour ce lundi le 10 septembre. A la veille de cet évènement parents et enfants s’activent. Nos reporters ont fait le tour du centre-ville de Bujumbura. Différents points de vente ont été aménagés pour l’exposition des kits scolaires.
Les vendeurs estiment que les tarifs n’ont pas beaucoup changé par rapport à ceux de l’année passée. Un constat partagé par les parents.