Mercredi 01 mai 2024

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Au sommaire de l’édition de ce vendredi 30 novembre 2018 du journal ’’Amakuru y’Iwacu’’

30/11/2018 Edition : Commentaires fermés sur Au sommaire de l’édition de ce vendredi 30 novembre 2018 du journal ’’Amakuru y’Iwacu’’

• Le 20ème sommet des chefs d’Etat de la Communauté Est-Africaine prévu ce vendredi à Arusha en Tanzanie a été reporté. Raisons avancées : le quorum n’a pas été atteint suite à l’absence du président burundais Pierre Nkurunziza.

Selon le traité de cette communauté tous les chefs d’Etats doivent être présents ou représentés. A part le président burundais qui n’avait pas répondu au rendez-vous, d’autres pays membres de l’EAC étaient représentés.

Le président de l’Ouganda, en même temps président en exercice de l’EAC, Yoweri Museveni était à Arusha, il y avait également le chef de l’Etat tanzanien, John Pombe Magufuli ainsi que le président kenyan Uhuru Kenyata. Le Rwanda était représenté par son ministre de la diplomatie, Richard Sezibera et le Sud Soudan avait envoyé son ministre du Commerce et d’Industrie.

Pour rappel, le président Nkurunziza avait demandé à son homologue Ougandais de reporter ce sommet. Dans sa correspondance, le président Nkurunziza expliquait que le Burundi avait besoin du temps pour se préparer à ce sommet.

• Le parti Radebu est contre une autre session du dialogue inter-burundais qui se tiendrait à l’extérieur du pays. Pour Jean de Dieu Mutabazi, président de ce parti tout dialogue inter-burundais devrait se tenir au Burundi et non à l’étranger. Il fait allusion à un communiqué du Conseil Paix et Sécurité de l’Union africaine sorti après sa 808ème réunion. Cet organe estime qu’il y a nécessité d’une reprise rapide du dialogue inclusif inter-burundais.

• Quant à Agathon Rwasa, président de la coalition de l’opposition Amizero y’Abarundi, une session du dialogue inter-burundais est nécessaire car, explique-t-il, toutes les parties prenantes n’ont pas participé à la récente session de ce dialogue tenue à Arusha. Pour lui, le dialogue inter-burundais n’a pas encore été clôturé.

• La collecte des taxes dans les marchés de la commune Rumonge de la province Rumonge crée des conflits entre cette commune et 6 sociétés privées. Ces dernières ont porté plainte contre la commune Rumonge.

Elles disent que cette commune n’a pas respecté les termes du contrat en rapport avec la collecte des taxes dans les marchés qu’elle avait signé avec les 6 sociétés.

C’est au moment où la commune Rumonge a pris la décision de se charger de ce travail de collecte de ces taxes alors que depuis 2004 ce sont ces sociétés qui faisaient ce travail.

Le contrat signé avec la commune de Rumonge portait sur 30 ans. D’après ces sociétés, il reste encore 16 ans pour que ce contrat arrive à terme. Ce mardi, le Tribunal de Grande Instance de Rumonge a mis en délibéré le procès qui opposent ces deux parties en conflit.

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