Des tas d’immondices s’observent dans les différents quartiers de cette ville. Des gens craignent l’apparition de maladies liées au manque d’hygiène et d’assainissement.
<doc7889|left>La ville de Rumonge située sur le littoral du lac Tanganyika ne cesse de s’agrandir sans que des infrastructures publiques l’accompagnent.
Des tas d’ordures dans les différents quartiers dégagent une odeur désagréable. Certaines personnes interrogées ne savent pas où jeter les déchets ménagers.
La plupart entassent ces déchets sur les avenues dans les différents quartiers sans se soucier des conséquences.
Charles Bikorimana, technicien de promotion de la santé en commune de Rumonge, indique que l’administration communale vient d’implanter une décharge publique à Nkayamba, 2 km au Nord de la ville de Rumonge.
Selon lui, tous les déchets seront versés dans cette décharge publique.
En plus, il affirme que des mesures provisoires de fermeture des restaurants et des cabarets qui ne remplissent pas les normes sanitaires ont été prises en vue d’améliorer l’hygiène et la salubrité de la ville.
D’après lui, des campagnes de sensibilisation à la non consommation des eaux du lac Tanganyika ont été menées et commencent à porter des fruits. Car, poursuit-il, ça fait environ deux ans que la commune de Rumonge n’est pas frappée par le choléra.
{Rumonge nziza} est à pied d’œuvre
Félix Irakiza, un des responsables de cette association, indique qu’elle a été créée depuis un mois pour ramasser les déchets provenant des ménages de la ville de Rumonge. Selon lui, cette association, qui est composée essentiellement de chômeurs, a demandé une contribution de mille francs à chaque ménage.
Il est confiant que l’hygiène et l’assainissement vont s’améliorer à Rumonge avec le concours de la population.
Toutefois, certains observateurs indiquent que tant que la ville de Rumonge n’est pas alimentée en eau potable en quantité suffisante, des problèmes d’hygiène, de salubrité et d’assainissement vont subsister. La ville de Rumonge compte plus de 80 mille personnes.
