Au Burundi, le tourisme peine à être rentable. Néanmoins, des potentialités sont là. Léonidas Nzigiyimpa, expert en la matière revient sur ce secteur. Il donne des pistes pour son développement.
Désormais, une distance d’au moins 50 km est le trajet exigé aux fonctionnaires de l’Etat pour bénéficier des frais de mission en cas d’une mission à l’intérieur du pays. Cela ressort du Conseil des ministres du 22 octobre 2025. « Un recul », critiquent les concernés qui qualifient cela d’injuste et de discriminatoire.
Dans plusieurs localités, pendant la nuit, de la musique se fait entendre. Des bars organisent des karaokés qui attirent les clients et forcent un peu sur la sonorisation qui se transforme en pollution sonore. Aucune quiétude pour se reposer après une longue journée de dur labeur. Les habitants appellent les autorités à agir.
Manque de matériel approprié, bas salaire, manque de moyens de déplacement, … les pisteurs des chimpanzés font face à plusieurs défis. Leurs journées sont très laborieuses. Ils demandent à l’Etat de leur venir au secours.
Avec ses 3 300 hectares, la réserve forestière naturelle de Bururi (RNFB) est une aire protégée du sud riche en faune et en flore. On y trouve des espèces végétales et animales variées dont les chimpanzés. Néanmoins, le tourisme n’est pas rentable. Jérôme Nishishikare, son conservateur responsable, revient entre autres sur les menaces et les actions en cours pour sa préservation.
Le mandat du Rapporteur spécial sur la situation des droits de l’Homme au Burundi, Fortune Gaëtan Zongo, vient d’être renouvelé à Genève lors de la 60e session du Conseil des droits de l’Homme des Nations-unies. Un camouflet pour le gouvernement burundais qui avait déployé beaucoup d’efforts pour bloquer la prolongation du mandat. Chez la société civile et les politiques, les réactions divergent.
Sensibilité de la population à la protection de l’environnement, implication administrative, … Les menaces sur les forêts de Rumonge en province de Burunga diminuent petit à petit. Néanmoins, le combat n’est pas encore totalement gagné.
Les cas de tumeurs cérébrales semblent se multiplier au Burundi. Une trentaine de cas ont été opérés dans un seul hôpital de Bujumbura en six mois. Le traitement n’est pas facile et accessible à toutes les bourses. Dr Oscar Niyonzima, neurochirurgien et enseignant à l’Université du Burundi, faculté de médecine explique cette pathologie.
Disparitions forcées, arrestations et détentions arbitraires, processus électoral biaisé, militarisation des jeunes Imbonerakure, non-respect des libertés civiles et politiques, justice aux ordres, … le dernier rapport du Rapporteur spécial sur la situation des droits de l’Homme au Burundi, Fortuné Gaetan Zongo, est alarmant. Gitega parle d’un rapport mensonger qui vise à diviser les Burundais.
Initialement prévue sur une période de deux ans, la réhabilitation du boulevard Adolphe Nshimirimana stagne. Le taux d’exécution n’a pas encore atteint 50% après plus d’une année. Les habitants dénoncent une lenteur notoire. De leur côté, les responsables promettent que le deadline sera respecté.
Ancien directeur de la recherche de l’Isabu, Willy Irakoze, docteur (PhD) en sciences agronomiques et ingénierie biologique fait une analyse critique de l’agriculture burundaise. D’après lui, plusieurs défis ignorés bloquent son décollage. Il propose des voies de sortie. Rencontre.
Le lancement officiel des travaux de construction du chemin de fer Uvinza-Musongati, le 16 août 2025 en commune Musongati par le président Evariste Ndayishimiye en compagnie du 1er ministre tanzanien, a suscité enthousiasme et espoirs pour certains et scepticisme pour d’autres. Les économistes relativisent : « Un projet plein d’opportunités, mais exigeant pour sa réussite. »