Les cas de tumeurs cérébrales semblent se multiplier au Burundi. Une trentaine de cas ont été opérés dans un seul hôpital de Bujumbura en six mois. Le traitement n’est pas facile et accessible à toutes les bourses. Dr Oscar Niyonzima, neurochirurgien et enseignant à l’Université du Burundi, faculté de médecine explique cette pathologie.
Disparitions forcées, arrestations et détentions arbitraires, processus électoral biaisé, militarisation des jeunes Imbonerakure, non-respect des libertés civiles et politiques, justice aux ordres, … le dernier rapport du Rapporteur spécial sur la situation des droits de l’Homme au Burundi, Fortuné Gaetan Zongo, est alarmant. Gitega parle d’un rapport mensonger qui vise à diviser les Burundais.
Initialement prévue sur une période de deux ans, la réhabilitation du boulevard Adolphe Nshimirimana stagne. Le taux d’exécution n’a pas encore atteint 50% après plus d’une année. Les habitants dénoncent une lenteur notoire. De leur côté, les responsables promettent que le deadline sera respecté.
Ancien directeur de la recherche de l’Isabu, Willy Irakoze, docteur (PhD) en sciences agronomiques et ingénierie biologique fait une analyse critique de l’agriculture burundaise. D’après lui, plusieurs défis ignorés bloquent son décollage. Il propose des voies de sortie. Rencontre.
Le lancement officiel des travaux de construction du chemin de fer Uvinza-Musongati, le 16 août 2025 en commune Musongati par le président Evariste Ndayishimiye en compagnie du 1er ministre tanzanien, a suscité enthousiasme et espoirs pour certains et scepticisme pour d’autres. Les économistes relativisent : « Un projet plein d’opportunités, mais exigeant pour sa réussite. »
Six médias avaient prévu d’organiser, le jeudi 14 août 2025, une édition spéciale en synergie sous le thème « Conséquences de la pénurie de carburant sur le transport des personnes et des marchandises. » Ils viennent d’essuyer un refus catégorique de la part du Conseil national de la communication (CNC) arguant qu’il n’y a aucune nouvelle information. Les professionnels des médias dénoncent une violation de la loi et une volonté de museler la presse.
Le Burundi s’est doté d’un nouveau gouvernement composé de 13 ministres, dirigé par un nouveau Premier ministre, Nestor Ntahontuye, ancien ministre des Finances. Seuls trois ministres du précédent gouvernement ont été reconduits. De la crise persistante du carburant aux tensions diplomatiques, en passant par l’urgence des réformes macroéconomiques indispensables à la relance d’une économie moribonde, les défis sont nombreux. Pour nombre d’observateurs, ce nouveau gouvernement n’a tout simplement pas droit à l’échec.
À Kizingwe-Bihara, commune Mugere, des briqueteries poussent clandestinement sur des terrains privés. Les propriétaires, stupéfaits, dénoncent une exploitation illégale et exigent l’arrêt immédiat de ces activités.
Inondations récurrentes, exploitations agricoles, dépassement des bornes, … les menaces du parc de la Rusizi et de sa biodiversité se multiplient. Berchmans Hatungimana, directeur général de l’Office burundais pour la protection de l’environnement (OBPE) s’exprime. Il revient également sur les feux de brousse souvent observés durant la saison sèche.
Le Dr Diomède Kabura, médecin à l’hôpital régional de Gitega, a été condamné par le tribunal de grande instance de Gitega à trois ans de prison ferme. Il devra également s’acquitter d’une amende et verser une indemnisation à la famille de la victime. Il est accusé de non-assistance à personne en danger, en l’occurrence un enfant de neuf ans. Malheureusement, ce drame n’est pas un cas isolé. À Rugombo, dans l’ancienne province de Cibitoke, un autre décès survenu dans des circonstances troubles suscite également l’indignation.
« La force de défense nationale du Burundi (FDNB) voudrait porter à la connaissance de l’opinion nationale et internationale que le Burundi vit en harmonie avec tous les pays voisins. Et ce, conformément à sa politique de non-agression et de bon voisinage », lit-on dans une note sortie, ce dimanche 27 juillet 2025.
C’est sans surprise que le CNDD-FDD s’est imposé dans toutes les provinces du pays lors des sénatoriales du 23 juillet 2025. Des observateurs et politiques dénoncent le retour d’un régime à parti unique et le recul de la démocratie.