À l’approche des élections législatives et communales prévues ce 5 juin 2025, Francis Rohero, président du parti Fraternité des patriotes-Ineza (FPI), exhorte les Burundais à ’’se lever sans peur’’ et à voter librement pour le changement.
Au moment où certains partis politiques disposent de moyens logistiques importants, les candidats indépendants peinent à battre campagne. Malgré leur reconnaissance légale, ils doivent affronter des défis juridiques, économiques et organisationnels. Mais, bien décidés à incarner une alternative citoyenne, ces candidats veulent porter la voix du peuple, s’ancrer dans les réalités locales et renforcer la redevabilité des élus envers la population.
A partir du 13 mai 2025, les partis politiques, coalitions des partis politiques et les indépendants ont commencé à « sillonner » le pays pour la campagne électorale en vue des élections législatives et communales. Le premier constat est que, sauf le parti de l’Aigle, les autres partis en lice ont du mal à mobiliser, à galvaniser des foules. Problèmes de moyens ou de carburant ? Certains observateurs qualifient le début de la campagne de morose.
Le programme néerlandais PUM (Programme pour la promotion de l’expertise des entrepreneurs) a été officiellement relancé au Burundi ce mardi 13 mai 2025, lors d’une cérémonie organisée à Bujumbura.
À l’approche des élections de 2025, les jeunes et les femmes de la commune Bukeye font entendre leurs préoccupations avec force. Confrontés au manque d’eau, d’électricité et de financements, ils exigent des projets réalistes. Qui plus est, ils réclament une présence permanente et accrue de leurs élus auprès de l’électorat.
Non accès aux crédits bancaires ; chômage : manque d’infrastructures de base ; stéréotypes culturels… Tels sont quelques défis qui empêchent les jeunes et les femmes de la commune Muramvya de participer pleinement à la vie politique et au développement. Ils interpellent les futurs élus à joindre la parole à l’acte.
Après l’arrestation et la privation de liberté pendant toute une journée de deux journalistes, celui de la Radio Scolaire Nderagakura et celui de Bonesha FM et après l’agression, dans les homes universitaires, de ce dernier par de présumés étudiants Imbonerakure, l’Université du Burundi dit ignorer les faits sans preuve. Accusé d’inaction, le CNC dit n’avoir pas été ’’saisi’’.
Le Rapport mondial 2025 de Reporters Sans Frontières révèle une dégradation alarmante de la liberté de la presse au Burundi, au moment où le monde célèbre, ce 3 mai, la Journée mondiale de la liberté de la presse. En l’espace d’une année, le pays est passé de la 108ème position à la 125ème sur 180 États évalués.
L’association Aluchoto alerte sur la torture systématique de détenus dans plusieurs cachots de la police. Ces victimes subissent un racket communément appelé « bougies », une privation de nourriture et des violences physiques organisées par des codétenus sous l’autorité informelle d’un chef connu sous le nom de “Nyumbakumi”. C’était lors d’un point de presse organisé ce vendredi 24 avril que l’association a mis en garde l’opinion publique contre ces graves violations des droits de l’Homme, pourtant connues.
Depuis plusieurs semaines, les consommateurs au Burundi font face à une situation préoccupante sur le marché des boissons alcoolisées. Deux bières phares de la Brarudi, Amstel Royale et Amstel Bock, ont complètement disparu des rayons, au grand désarroi des habitués. Dans le même temps, le seul nouveau produit mis en avant, à savoir l’Amstel Bright, est non seulement distribué en quantité limitée, mais également vendu à un prix jugé excessif par une large partie de la clientèle.
Accès à l’eau potable ; création d’emplois ; développement des infrastructures routières, scolaires et sanitaires ; bonne gouvernance politique et économique… Tel est le cahier des charges présenté par les jeunes et les femmes aux futurs candidats aux élections de 2025. L’administration provinciale recommande une compétition démocratique et des projets qui s’inscrivent dans la vision du pays. De leur côté, un des élus locaux et un cadre, natifs de cette province, demandent aux décideurs d’honorer leurs engagements.
Au moment où les élections législatives et des conseillers communaux sont prévues pour le 5 juin, les sénatoriales au 23 juillet et celles des conseillers collinaires et de quartiers au 25 août, les états-majors de certains partis politiques et des candidats indépendants se disent inquiets : la crise persistante du carburant risque de saboter la campagne électorale si ce n’est pas déjà fait.