Le budget général voté par le Parlement pour l’exercice 2025-2026 diffère de celui promulgué avec un écart de 31,5 milliards FBu. Cette différence a suscité de vives réactions de la part de certains politiques, députés et membres de la société civile. Ils dénoncent une violation des procédures légales d’adoption de la loi budgétaire. Une question revient alors : quel est le rôle du Parlement dans l’élaboration du budget de l’État ?
C’est sans surprise que le CNDD-FDD s’est imposé dans toutes les provinces du pays lors des sénatoriales du 23 juillet 2025. Des observateurs et politiques dénoncent le retour d’un régime à parti unique et le recul de la démocratie.
Les prénotions sur les gens conduisent à un langage stigmatisant qui sème la haine et la zizanie remettant en cause le vivre-ensemble des communautés. La population de l’ancienne commune Matongo appelle au respect mutuel.
Le budget général de l’État pour l’exercice 2025-2026 est estimé à 5 258,6 milliards BIF, soit un accroissement des dépenses de 10 % par rapport à l’exercice précédent. Certaines taxes et impôts ont été modifiés, d’autres introduits. Les prix des documents de voyage ont été revus à la hausse. Beaucoup d’observateurs société civile et experts dénoncent un budget déséquilibré, perçu comme un fardeau pour le peuple.
Depuis le vendredi 4 juillet 2025, les gouverneurs des cinq nouvelles provinces ont pris fonction. Leur mandat est scruté de près par la population qui espère des solutions face aux multiples défis. L’opposition et certains observateurs de la scène politique burundaise dénoncent le verrouillage de l’appareil de l’État à tous les échelons.
Des textes légaux et pratiques peuvent devenir des sources de violences de masse. Pour certains habitants de la commune Muhanga, province de Butanyerera, cela arrive quand elles entretiennent l’injustice, l’exclusion ou la discrimination. Ils appellent au vote des lois justes pour le bien de la société.
En marge de la Session plénière de la 79e Assemblée des Nations-unies, Zéphyrin Maniratanga, ambassadeur du Burundi aux Nations- unies demande une reconnaissance du « génocide » des Hutu en 1972. Le président la Commission Vérité et Réconciliation (CVR), Pierre-Claver Ndayicariye, lui emboîte le pas. Une démarche qui vire vers une instrumentalisation politique de cette démarche selon certains observateurs.
Les produits Brarudi se raréfient. Les commerçants augmentent les prix comme bon leur semble. La police décide d’en découdre avec eux. Les défenseurs des droits des consommateurs trouvent qu’il faut des mesures concrètes.
Les habitants de la colline Cumba de la commune Rutegama dans la province de Muramvya indiquent que la discrimination ethnique disparait progressivement mais que des formes discrètes ou indirectes subsistent. Elles sont souvent liées à des intérêts politiques ou économiques. Ils appellent à lutter contre toute forme de division.
Certains habitants de la colline Kiganda, commune Kiganda de la province de Muramvya indiquent que les biens publics ne doivent pas être utilisés pour des intérêts privés. Ils estiment que l’usage exclusif des biens publics est non seulement injuste mais aussi dangereux pour la cohésion sociale et le développement durable du pays.
Certains habitants de la colline Burenza, commune Kiganda de la province de Muramvya s’insurgent contre des promesses irréalistes et irréalisables lors des campagnes électorales. Ils considèrent qu’il s’agit d’un manque de respect pour l’électorat qui mérite mieux que les mensonges.
Les résultats provisoires des élections communales et législatives de 2025 ont été publiés au niveau national le 10 et le 11 juin, dévoilant un paysage politique largement dominé par le Conseil national pour la défense de la démocratie – Forces de défense de la démocratie (CNDD-FDD). Toutefois, cette victoire est déjà contestée par l’opposition, qui soulève des doutes sur la transparence du processus électoral.