Pendant plusieurs semaines, le prix du haricot, l’un des piliers de l’alimentation burundaise, a atteint des sommets inquiétants. Les ménages, déjà fragilisés par une conjoncture économique difficile, peinaient à s’approvisionner. Pourtant, contre toute attente, une baisse soudaine des prix s’est opérée ces derniers jours, apportant soulagement dans les ménages et suscitant des soupçons dans l’opinion.
Le quartier Yoba de Gitega connu pour ses constructions anarchiques et l’absence de routes appropriées vit dans l’obscurité. Il en est de même pour le quartier Kuwankana. Un vieux transformateur qui tombe souvent en panne est pointé du doigt. Aujourd’hui, en plus des conséquences économiques, la population redoute des problèmes sécuritaires.
Lutter contre la faim et la malnutrition chez les enfants : tel est le cri du cœur lancé ce mardi 29 Avril en commune Itaba à Gitega depuis le stade de la commune. L’alimentation suffisante et de qualité doit être vulgarisée dans les ménages.
La capitale politique du Burundi a vibré ce vendredi au rythme de la 4ᵉ édition de Youth Impulse, un événement phare dédié à la jeunesse entrepreneuriale du pays. Porté par le Programme d’Autonomisation Economique et d’Emploi des Jeunes (PAEEJ), ce rassemblement a mis en lumière les premiers succès.
A Buhiga, une commune enclavée de la province de Karusi, des familles entières de la colline Cicura vivent aujourd’hui dans l’angoisse. Leurs terres, héritées de leurs ancêtres et dûment enregistrées, seraient sur le point de leur être arrachées au profit d’un groupe de dignitaires. Le ministère ayant en charge la gestion des terres tranquillise.
Malgré l’ordonnance ministérielle qui impose les prix pour contenir la vie chère, les produits de première nécessité restent hors de portée dans la capitale politique Gitega. Les commerçants détaillants craignent d’être victimes des sanctions déséquilibrées en leur obligeant de vendre à perte. Ils demandent de frapper d’abord les grossistes ainsi qu’un délai supplémentaire pour épuiser le stock qu’ils ont constitué à plus cher.
Alors que l’État rend la Carte d’Assurance maladie (CAM) obligatoire pour tous les adultes sans couverture médicale, à Gitega, l’accès à cette carte est devenu un véritable parcours du combattant. La carte est devenue un objet de frustration, d’exclusion et de marchandage.
Dans les quartiers populaires de Gitega, une boisson locale fait parler d’elle. Fabriquée à base de grains de maïs, umugorigori coule à flot et cause assez de dégâts. Beaucoup commencent à demander son interdiction dans les bistrots.
Lors de la célébration de la quatrième édition d’UmukenyererarugambaDay, à Gitega, ce samedi 5 avril 2025, les femmes ont été appelées à élire, à se faire élire et à contribuer dans le développement du Burundi. Elles ont été promises de représenter le parti CNDD-FDD jusqu’aux 40%.
Il y’a 3 ans, l’Office burundais de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Construction (Obuha) a informé les habitants de la colline Rukoba en commune Gitega que cette localité allait être viabilisée pour être un nouveau quartier de la ville de Gitega. Interdits de vendre et de construire, les propriétaires broient aujourd’hui du noir.
Plus de 500 ménages de la colline Rugari-Gitamo en commune Gitega ont cotisé afin d’acheter des matériaux pour se faire reconstruire une borne fontaine détruite. Leur seul but était d’obtenir l’eau potable. A leur grand désarroi, le chef de colline leur a intimé l’ordre d’arrêter les travaux. Devant cette attitude, la population parle d’une attitude politicienne.
Autrefois confinées à la maison sans moyen d’accéder à un emploi rémunéré, certaines femmes étaient de véritables vulnérables sur leurs collines à Gitega. Beaucoup faisaient la manche pour vivre. En balayant des rues de la ville de Gitega, le petit salaire qu’elles obtiennent leur permet d’avoir une plus-value.