A Gitega, la vie tourne au ralenti. Les gares routières sont désertes, les files d’attente aux stations-service s’allongent. Les motos ont remplacé les bus. Officiellement, il n’y a pas de grève. Mais, dans les faits, tout est à l’arrêt. Les transporteurs dénoncent une crise profonde.
Il est 8 h du matin au marché dit Philippe Ntahiraja à Shatanya III. Ici, les menuisiers s’activent à construire des étals et des tables. Là, dans les échoppes, on installe des étagères. Les commerçants déjà installés, á majorité vendeurs (…)
Les robinets sont à sec dans plusieurs quartiers. Face à l’absence d’eau potable, la population se rabat sur des sources douteuses, à des prix exorbitants. Alors que la Regideso évoque une panne technique, la colère gronde, alimentée par des soupçons d’injustice dans la distribution.
Malgré ses richesses naturelles et culturelles uniques, la région de Buhumuza reste marginalisée dans les politiques touristiques du pays. Entre colère et espoir, habitants et experts plaident pour sa mise en valeur urgente.
Dans la capitale politique du Burundi, une drogue appelée booster fait des ravages. Au-delà de ses effets dévastateurs sur la santé des consommateurs, elle déchire le tissu socio-familial et appauvrit les communautés. Récit d’une tragédie moderne qui gangrène la communauté.
Réunis à Gitega sous la présidence du Chef de l’Exécutif burundais, les acteurs politiques, les membres de la CENI, les anciens chefs d’État et quelques délégués de la société civile ont évalué le processus électoral du 5 juin. Même si la CENI défend la régularité des scrutins, l’opposition dénonce toujours des « irrégularités majeures ». Des voix sages en appellent à l’apaisement et à la responsabilité.
Dans les marchés de Gitega, vaches et chèvres changent aujourd’hui de mains à des prix jamais vus depuis des années. Une baisse soudaine de prix déroute les commerçants, les éleveurs et les commerçants. Derrière cette « anomalie économique » se cachent une logique saisonnière et un paradoxe qui intrigue.
Neuf jours après la tenue des élections législatives et communales marquées par une large victoire du CNDD-FDD, le Chef de l’Etat s’est exprimé ce samedi 14 juin lors d’une conférence publique tenue dans la capitale politique du Burundi. Sans pour autant mettre en cause la victoire de son parti, il a promis de tendre l’oreille à toutes les doléances.
Après que la Brarudi et l’administration aient fixé les prix de vente des bières pour éviter les abus, la réalité sur le terrain est tout autre. Les tarifs flambent dans presque tous les bars de Gitega, sans contrôle ni réaction. Dans un contexte présentement de pénurie, les clients acceptent la hausse des prix parfois absurde.
Jusqu’ici, le gouvernement burundais maintient le prix du maïs à 1700 FBu le kg mais l’Anagessa, censée acheter cette denrée stratégique, brille par son absence. Les spéculateurs prennent la relève et les producteurs affirment vendre à perte à des commerçants opportunistes.
Lors du lancement de la campagne électorale, le président de la République Evariste Ndayishimiye avait fait une promesse claire : « Le carburant sera disponible dans tout le pays durant toute la campagne électorale. » Dans la foulée, il a appelé les administratifs, les partis politiques et les indépendants à veiller à ce que la campagne électorale se déroule dans un climat apaisé. Malheureusement, sur terrain, la réalité est toute autre. Le carburant est une denrée rare et les cas d’intolérance politique sont observés.
A partir du 13 mai 2025, les partis politiques, coalitions des partis politiques et les indépendants ont commencé à « sillonner » le pays pour la campagne électorale en vue des élections législatives et communales. Le premier constat est que, sauf le parti de l’Aigle, les autres partis en lice ont du mal à mobiliser, à galvaniser des foules. Problèmes de moyens ou de carburant ? Certains observateurs qualifient le début de la campagne de morose.