Des enfants qui suivent les cours assis à même le sol ou qui partagent un banc-pupitre à 3 voire à 4 s’observent toujours malgré l’annonce de « Zéro enfant mal assis » du ministère de tutelle. L’apprentissage et l’évaluation restent difficiles pour les enseignants. Une situation qui n’augure rien de bon quant à l’avenir de l’éducation.
Détournement de la prime des enseignants vacataires ; manque de bancs pupitres et de supports pédagogiques ; fuite des enseignants vers d’autres pays ; faible encadrement pédagogique, désintéressement des élèves pour l’école, … Tels sont notamment les défis à relever à Rumonge. Les responsables scolaires disent vouloir redoubler d’efforts pour pouvoir les surmonter.
Certaines collines de la commune Bururi ont pris feu depuis le début du mois de septembre 2025. A la fin de la semaine du 1er au 7, des militaires et des policiers sont intervenus au côté de la population pour éteindre ces feux mais sans succès à cause de leur grande intensité. L’administration parle de feux d’origine criminelle.
Huit pêcheurs sont morts, trois autres blessés par des hippopotames en commune Rumonge dans une période de quatre mois. Le responsable du bureau de l’Office burundais pour la protection de l’environnement (OBPE) demande aux pêcheurs, aux agriculteurs et aux éleveurs de respecter les normes environnementales.
Des dizaines de candidats aux élections collinaires en commune Rumonge viennent d’être rayés de la liste alors qu’ils étaient en pleine campagne. Ils dénoncent une décision subjective fondée sur des rumeurs sans preuves tangibles et demandent d’être rétablis dans leurs droits. Le président de la Ceci Rumonge indique avoir mis en application les instructions de la Ceni.
Les associations de défense des droits de la femme tirent la sonnette d’alarme face à la recrudescence des cas de meurtre des femmes enregistrés dans différentes localités de la nouvelle province de Burunga. Les familles des victimes demandent aux responsables des juridictions de punir conformément à la loi les auteurs de ces crimes.
Manque de stands, non accès aux forêts pour la cueillette des médicaments, stigmatisation suite au non changement des mentalités, faible encadrement par le ministère de tutelle, manque d’engouement pour cette activité par les nouvelles générations, tels sont les grands défis auxquels sont confrontés ceux qui exercent dans la médecine traditionnelle.
Le gouverneur de la province de Burunga a réuni les responsables des services de sécurité, de la justice et de l’administration territoriale. C’était pour arrêter ensemble des stratégies destinées à combattre les phénomènes de la fraude et du trafic humain qui s’amplifient. Il a mis en garde les autorités qui retiennent l’information alors que cette dernière contribue à combattre la fraude.
L’administrateur de la commune de Rumonge a pris la décision de chasser les occupants illégaux des maisons construites pour les victimes de la montée des eaux du lac Tanganyika. Le gouverneur l’a annulée à quelques jours de la fin de son mandat. Ceux qui se réclament être des vraies victimes demandent de rentrer dans leurs droits.
Après l’affichage de la liste des candidats retenus pour les élections collinaires par la Commission électorale communale indépendante (Ceci) de Rumonge, certaines personnes font savoir que leurs dossiers ont été rejetés sans motif. Son président rassure que la liste affichée n’est que provisoire car ceux qui sont lésés peuvent introduire des recours avant l’affichage de la liste définitive.
L’administrateur de la commune Rumonge donne un délai d’une semaine pour que trente-huit familles quittent les maisons qu’elles occupent frauduleusement dans le village de Makombe abritant les victimes de la montée des eaux du lac Tanganyika. Ces familles ne l’entendent pas de cette oreille et certaines organisations de la société civile demandent qu’une enquête plus fouillée soient menée pour établir les responsabilités dans cette fraude.
Certains enfants réfugiés congolais accueillis dans le centre de transit de Makombe en commune Rumonge souffrent de la rougeole. Le responsable du centre indique que les autorités sanitaires ont directement organisé une vaccination de masse de tous les enfants dans un poste de soins ouvert à l’intérieur du camp pour suivre de près la santé des réfugiés.