Le gouverneur de la province de Burunga a réuni les responsables des services de sécurité, de la justice et de l’administration territoriale. C’était pour arrêter ensemble des stratégies destinées à combattre les phénomènes de la fraude et du trafic humain qui s’amplifient. Il a mis en garde les autorités qui retiennent l’information alors que cette dernière contribue à combattre la fraude.
L’administrateur de la commune de Rumonge a pris la décision de chasser les occupants illégaux des maisons construites pour les victimes de la montée des eaux du lac Tanganyika. Le gouverneur l’a annulée à quelques jours de la fin de son mandat. Ceux qui se réclament être des vraies victimes demandent de rentrer dans leurs droits.
Après l’affichage de la liste des candidats retenus pour les élections collinaires par la Commission électorale communale indépendante (Ceci) de Rumonge, certaines personnes font savoir que leurs dossiers ont été rejetés sans motif. Son président rassure que la liste affichée n’est que provisoire car ceux qui sont lésés peuvent introduire des recours avant l’affichage de la liste définitive.
L’administrateur de la commune Rumonge donne un délai d’une semaine pour que trente-huit familles quittent les maisons qu’elles occupent frauduleusement dans le village de Makombe abritant les victimes de la montée des eaux du lac Tanganyika. Ces familles ne l’entendent pas de cette oreille et certaines organisations de la société civile demandent qu’une enquête plus fouillée soient menée pour établir les responsabilités dans cette fraude.
Certains enfants réfugiés congolais accueillis dans le centre de transit de Makombe en commune Rumonge souffrent de la rougeole. Le responsable du centre indique que les autorités sanitaires ont directement organisé une vaccination de masse de tous les enfants dans un poste de soins ouvert à l’intérieur du camp pour suivre de près la santé des réfugiés.
Dans une période d’un mois, le prix des différents types de poissons a augmenté dans une proportion qui varie entre 20 et 40% sur le marché. Les commerçants indiquent que cela est dû à la demande qui est supérieure à l’offre. Certains consommateurs ne sont plus capables de se payer le luxe de consommer du poisson. Ils demandent de trouver des solutions à cette situation.
Le poisson sec importé de la République démocratique du Congo et de la Tanzanie est, quelques fois, couvert de sable. Il peut causer des désagréments sur la santé des consommateurs. Ces derniers demandent au Bureau burundais de normalisation et de contrôle de la qualité, BBN, de faire un contrôle rigoureux.
Le porte-parole de l’AND-Intadohoka dénonce la possession des cartes d’électeur par certains ressortissants congolais de la ville de Rumonge. Il demande que ces cartes leur soient retirées. Le président de la Commission électorale communale indépendante (Ceci) exige des preuves tangibles pour qu’il puisse prendre une décision conséquente.
Au moment où les fruits dont des mandarines et des oranges sont à maturité, les cultivateurs se plaignent du manque de marché d’écoulement. Ils s’achètent aujourd’hui à un prix dérisoire. Certains cultivateurs menacent d’abandonner la culture des fruits. D’autres demandent au ministère ayant le commerce dans ses attributions de leur trouver un marché.
Même si les statistiques ne sont pas disponibles, certains directeurs d’écoles en commune Rumonge affirment que des élèves abandonnent l’école à la recherche de l’argent. Les grossesses non désirées et les mariages précoces sont aussi enregistrés. La Direction communale de l’Enseignement mène des campagnes de sensibilisation pour le maintien des élèves à l’école.
Une unité semi-industrielle d’extraction de l’huile de palme a été officiellement remise le mardi 29 avril 2025 à une association des femmes médiatrices de paix. C’est sur la colline Gashasha, à Karonda en commune Rumonge. Des défis restent pourtant à relever.
Des dizaines de ménages du village de Makombe sur la colline Mutambara en commue Rumonge viennent de quitter leurs abris suite aux inondations. Les victimes sont pour le moment hébergées par des voisins, des parentés ou des amis. L’administration provinciale indique que ces ménages seront relocalisés sur un autre site.