Retard dans la distribution des semences sélectionnées et des fertilisants, livraison en quantité insuffisante de ces derniers, … Voilà quelques-unes des lamentations des agriculteurs. Comme solution alternative, le directeur du BPEAE dans la province de Gitega exhorte les particuliers à s’impliquer davantage dans la multiplication des semences sélectionnées.
Les conditions de travail précaires et la faible rémunération poussent de nombreux enseignants à abandonner leur métier. Cet exode silencieux paralyse les enseignements dans certaines écoles. Les syndicalistes tirent la sonnette d’alarme. Ils demandent au gouvernement d’arrêter cette hémorragie.
Non-maîtrise du français par les élèves et certains enseignants, faible taux de fréquentation dans cette la section, … Quelques défis qui hantent ladite section. Des intervenants du domaine alertent le ministère de tutelle pour sauver la langue d’apprentissage. Le ministre reconnaît la situation. Entre autres solutions, il propose l’augmentation du temps d’apprentissage et la formation continue des enseignants.
Hausse du prix du café, lutte contre sa fraude, paiement à temps des caféiculteurs, une solution au déficit énergétique pour les usines de transformation du café, … Telles sont, entre autres, les mesures pouvant inciter les caféiculteurs à redynamiser la culture du café. L’administration provinciale les encouragent à s’y investir davantage. Elle précise que son prix est fixé selon l’évolution du prix sur le marché international.
Livraison des quantités insuffisantes de fertilisants, retards récurrents et manque de transparence dans leur distribution, … Telles sont quelques-unes des lamentations des agriculteurs. L’administration provinciale se dit préoccupée par ces retards. Elle recommande à la Fomi de produire les fertilisants en quantité suffisante et de les livrer à temps.
Le président de la Cour suprême dénonce les avocats-conseils qui se comportent comme des « commissionnaires ». Cela constitue un recul pour la justice burundaise. Certains justiciables témoignent en avoir été victimes. Le bâtonnier du barreau de Bujumbura promet de sanctionner tout écart de comportement de n’importe quel avocat.
Malgré le souhait du chef de l’Etat de voir les élections collinaires se dérouler dans un « cadre familial », de nombreuses irrégularités ont marqué le scrutin : votes multiples, contestations des candidats élus, agents électoraux véreux, campagnes coûteuses, rivalités entre candidats du même parti et une élue-incarcérée. Cela aggrave la méfiance et les contestations.
Dans certains quartiers de la commune Ntahangwa, les poteaux électriques se sont inclinés et les câbles électriques se sont rabaissés dans plusieurs endroits. Les habitants s’en inquiètent et demandent à la Regideso d’intervenir pour refixer ces câbles avant que l’irréparable ne se produise.
Six médias avaient prévu d’organiser, le jeudi 14 août 2025, une édition spéciale en synergie sous le thème « Conséquences de la pénurie de carburant sur le transport des personnes et des marchandises. » Ils viennent d’essuyer un refus catégorique de la part du Conseil national de la communication (CNC) arguant qu’il n’y a aucune nouvelle information. Les professionnels des médias dénoncent une violation de la loi et une volonté de museler la presse.
Les magistrats burundais ont entamé leurs vacances judiciaires depuis le 1er août 2025. Que peut-on comprendre par vacances judiciaires ? Qu’est-ce qui est prévu au cours de cette période ? Quid du traitement des dossiers des criminels pendant cette période ? Pourquoi la lenteur dans le traitement des dossiers des justiciables ? A quand la nouvelle carte judiciaire ? Eclairage par Gamaliel Nkurunziza, président de la Cour suprême.
Le président burundais, Évariste Ndayishimiye, a été désigné, jeudi 17 juillet 2025, Envoyé spécial de l’Union Africaine pour le Sahel. D’aucuns s’interrogent sur le gain pour le Burundi. Quid des atouts pour le président Ndayishimiye ? Les défis qu’il peut rencontrer. Pourquoi le manque de viabilité des organisations africaines. Eclairage par Innocent Bano, professeur dans le département de Science politique et Relations internationales à l’Université du Burundi.
Le 18 juillet de chaque année, le monde célèbre la Journée internationale dédiée à Nelson Mandela. Ce dernier a joué un rôle déterminant dans l’Accord d’Arusha. Au regard du contexte politique actuel, d’aucuns s’interrogent si ledit accord reste d’actualité. Est-il encore respecté ? Est-il réhabilitable et adaptable ? L’ancien président de l’Assemblée nationale, Léonce Ngendakumana fait le point.