Le nouveau prix du sucre est fixé à 6 000 FBu le kilo au dernier consommateur d’après un communiqué du ministère ayant le commerce dans ses attributions qui date du 17 octobre 2024. Cependant, le sucre se vend toujours à 8 000 FBu sur le marché, un prix qui avait été fixé par la Sosumo quelques mois auparavant. La population de la mairie de Bujumbura se plaint toujours du prix car il reste au-dessus de son pouvoir d’achat.
Alors que l’ambiance pré-électorale était, en 2019, relativement de mise, la situation n’est pas la même à la veille des élections de 2025. À environ huit mois des élections législatives, communales et sénatoriales, Iwacu a approché certains chefs des partis politiques. Ils expliquent ce manque d’engouement aujourd’hui.
Devant les sénateurs, lors de la séance plénière du 24 septembre 2024, le ministre de l’Education nationale et de la Recherche scientifique, François Havyarimana, a indiqué que la qualité de l’enseignement au Burundi a régressé à la suite de plusieurs défis dont le manque d’enseignants, les effectifs trop élevés dans les écoles, le manque de matériel scolaire et de salles de classe, l’incompétence chez certains enseignants et bien d’autres. La qualité du système éducatif a alors suscité un débat.