Faustin Ndikumana, président de Parole et Action pour le Réveil des Consciences et l’Evolution des Mentalités (Parcem) a représenté la société civile burundaise dans cette réunion. Il nous fait par des débats…
La rencontre s’inscrivait dans la série des conférences annuelles sur l’AGOA (African Growth Opportunity Act). Des thèmes variés y ont été développés. Ils ont insisté sur le rôle de la société civile dans le développement du commerce, problématique du financement de l’industrie en Afrique, défis et solutions sur le développement du business. Ils ont aussi évoqué le rôle de la femme dans le développement (contexte de l’AGOA), le rôle positif de l’intégration régionale, la sécurité alimentaire, des témoignages des entrepreneurs africains ayant déjà pénétré le marché américain ont été fait comme cette vendeuse burkinabé des produits cosmétiques qui se rend régulièrement à New york pour écouler sa marchandise.
A la fin il y a eu signature entre la fondation des Etas-Unis pour le développement africain et des partenaires qui venaient de bénéficier son appui financier.
Comme le Président OBAMA a dit au Ghana : « le véritable signe de réussite n’est pas de savoir si nous sommes une source d’aide perpétuelle pour les gens qui survivent péniblement, mais si nous sommes des partenaires dans la création des capacités nécessaires pour un changement transformateur ». Par exemple une entreprise Rwandaise a créé 3000 emplois pour fournir des paniers à la chaîne Macy’s (des Etats-Unis). Une autre entreprise Kenyane a triplé ses effectifs pour assurer des livraisons de tricots aux USA.
Entre 2001 et 2008, le montant des importations américaines en provenance du continent a quadruplé (de 20 milliards à 80 milliards de dollars). Pendant les 5 premiers mois de 2010, les importations dans le cadre de l’AGOA ont augmenté de 74% pour atteindre 18.8 milliards de dollars pendant la même période. Les produits hors pétrole incluaient des véhicules et des pièces détachées, des vêtements, de la bijouterie, des fruits des légumes, des vins et des fruits de mer.
La PARCEM lance un appel aux Burundais (opérateurs économiques, agriculteurs, artisans, société civile) de saisir ces opportunités pour lutter progressivement contre la pauvreté.
