• « Plus de 60 personnes ont été arbitrairement arrêtées par les agents du Service national de Renseignement et de la police en complicité avec certains jeunes du parti au pouvoir. » C’est ce qui ressort du communiqué de presse des députés du Groupe parlementaire de la coalition Amizero y’abarundi. Ils condamnent ce qu’ils appellent « la chasse à l’homme », déplorent l’instrumentalisation et la manipulation de la Justice dans cette affaire. « Nous demandons au gouvernement burundais de prendre toutes les mesures pour faire cesser cette chasse à l’homme.»
Le ministère de l’Intérieur fustige cette façon de couvrir les criminels. Thérence Ntahiraja fait savoir que chaque semaine des centaines de criminels sont arrêtés pour différents délits. Et si parmi eux 60 sont d’Amizero y’abarundi ça ne veut pas dire qu’ils sont arrêtés pour leur appartenance politique et qu’ils peuvent se soustraire de la justice. « Je demande à ces parlementaires de laisser la justice faire son travail. »
La commissaire chargée de la communication, Nancy Ninette Mutoni indique que de tels propos s’inscrivent dans la logique de déshumaniser la jeunesse de notre Cndd-Fdd. Elle parle d’une large campagne de médisance. Selon elle cette jeunesse ne saurait se substituer à la police nationale du Burundi, un corps professionnel et reconnu pour son rôle au retour à l’ordre au Burundi comme ailleurs. « Le parti Cndd-Fdd vit harmonieusement avec les autres formations politiques, un cadre existe et est fonctionnel, ces plaintes ne nous sont pas encore parvenus. »
• 4 personnes ont une femme ont été arrêtées par la police dans la commune Nyanza-Lac de la province Makamba, ce jeudi. Ces personnes sont accusées d’être en possession d’armes. A cet effet, 4 fusils, 5chargeurs, plus de 200 cartouches et quelques flacons de médicaments.
Le porte-parole de la police, Pierre Nkurikiye indique ces personnes ont été arrêtées pour possession d’armes. Elles avaient l’intention manifeste de braquer des banques de Nyanza-lac.
• Le verdict dans l’affaire de l’assassinat de Jacques Bukobero de Gitega est tombé. Des prévenus ont écopés de la perpétuité, 5 autres ont écopé de 20 ans d’emprisonnement tandis que 4 ont été acquittés.
L’avocat de ces prévenus a déclaré qu’il va faire appel. « Ils ont été injustement traités du fait de leur appartenance politique. Etant des sympathisants d’ Agathon Rwasa.