• Daniel Ngendakumana (27 ans), membre du comité de sécurité et responsable des Imbonerakure (jeunes affiliés au parti Cndd-Fdd) ainsi que sa femme (24 ans) ont été tués dans la nuit de mardi 18 septembre. C’est dans la zone Rugazi de la commune Kabarore de la province de Kayanza, au nord du Burundi.
Anicet Ndayizeye, gouverneur de la province Kayanza indique que ces deux victimes ont été tuées par balle mais Daniel Ngendakumana a été décapité par la suite par un groupe d’hommes armés. «Les malfaiteurs ont emporté avec eux sa tête, ils se sont dirigé vers le Rwanda. Les traces de sang étaient encore visibles ce matin et indiquaient que cette bande armée s’est repliée vers ce pays voisin». Il appelle la population de cette localité à rester sereine et à promouvoir la paix et la sécurité.
Pierre Nkurikiye, porte-parole de la police condamne cette attaque et soutient que les victimes ont été tuées par un groupe d’hommes armés venus du Rwanda.
• Les députés trouvent que la question des apatrides concernant la population d’origine omanaise résidant au Burundi doit être vidée. Le ministre de l’intérieur Pascal Barandagiye alors qu’il présentait ce mercredi les projets de lois sur les conventions relatives au statut des apatrides et à la réduction des cas d’apatridie, il a fait savoir que ces Omanais vivants au Burundi, ont refusé d’acquérir la nationalité burundaise par naturalisation. Et, l’Oman a rejeté ce peuple. L’autre préoccupation des élus du peuple concerne l’acquisition de la nationalité burundaise pour les enfants nés d’un père étranger et d’une mère burundaise, le père étant le seul à transmettre la nationalité. Selon eux, la législation en cette matière est discriminatoire. Le ministre de l’intérieur trouve lui aussi qu’il est important de réviser cette loi.
