• Le gouvernement a, lors de la réunion du Conseil des Ministres du 3 octobre 2018 mis en place une Commission chargée de faire le contour des différentes décisions qu’il qualifie d’unilatérales et injustes du Conseil des droits de l’Homme envers le Burundi et de proposer au gouvernement une décision adéquate à prendre. Une décision qui survient après le vote de la résolution du Conseil des droits de l’homme à l’issue de sa 39ème session, tenue le 28 septembre 2018 reconduisant le mandat de la Commission d’Enquête. Selon Prosper Ntahogwamiye, cette Commission mise en place par le gouvernement fera notamment une analyse globale minutieuse sur les tenants et les aboutissants des différents rapports sur le Burundi depuis 2015.
• Le deuxième vice-président indexe les entreprises minières de ne pas s’acquitter de leurs obligations envers le Burundi. Selon lui, les statistiques de la BRB montrent que le pays était censé recevoir 33.474.813 USD alors qu’il n’a reçu que 13.164.172 USD en 2018. Un bilan déficitaire remarqué en 2017 avec 15.957.288 USD contre 44.957.519 USD. D’où la raison de la suspension des entreprises minières par le Conseil national de sécurité, selon Joseph Butore. Ces sociétés reconnaissent ne s’être pas acquittées de leurs engagements comme il se devait. Ils imputent cela à l’augmentation de l’impôt initiée unilatéralement.
• Le 9 octobre de chaque année, le monde célèbre la journée internationale du handicap. Iwacu a visité ce mardi l’Institut Saint Kizito en mairie de Bujumbura. Cet établissement dispose d’une école à régime d’internat, il accueille des enfants avec ou sans handicap. Les écoliers étudient dans des conditions plus ou moins convenables. La responsable de cet institut en appelle à l’aide: cet établissement manque de moyen pour la construction de salles de classes pour le 4ème cycle fondamental.