• Le parti Cndd demande au gouvernement tanzanien de ne pas se lasser des réfugiés burundais et de garder leur légendaire sens de solidarité et d’humanisme à l’égard des peuples en détresse. Il rappelle que la Tanzanie est signataire notamment de la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés qui stipule qu’au aucun des Etats contractants n’expulsera ou ne refoulera, de quelque manière que ce soit, un réfugié sur les frontières des territoires où sa vie ou sa liberté serait menacée. Léonard Nyangoma, président de ce parti est convaincu que les réfugiés burundais rentreront massivement et volontairement dès que la paix et la sécurité seront de retour au Burundi. Il demande au président Magufuli exiger un dialogue sans faux fuyant afin de trouver une solution définitive à crise politique au Burundi.
Cela fait suite aux récentes déclarations des hautes autorités tanzaniennes notamment le ministre de l’Intérieur ainsi que le gouverneur de la localité de Kigoma demandant aux réfugiés burundais de rentrer chez eux. « La sécurité est retrouvée.» Le chef du camp de Mtendeli a par ailleurs exigé l’arrêt des commerces des réfugiés à l’intérieur et à l’extérieur de ce camp.
La coalition de l’opposition en exil, le Cnared de son côté adressé un communiqué au haut-commissariat adjointe des Nations Unies pour les Réfugiés l’invitant à rappeler les autorités tanzaniennes à respecter les droits des réfugiés et à cesser les actes d’intimidations, de violence dont sont victimes les réfugiés burundais.
• Près de 4 mille filles et femmes burundaises sont victimes du trafic humain depuis 2015 à 2018 vers les pays du golf comme l’indique la fédération nationale des associations engagées dans le domaine de l’enfance au Burundi. Jacques Nshimirimana, président de FENADEB fait savoir qu’actuellement, ce sont les victimes du trafic humain qui cherchent les trafiquants contrairement aux années passées où c’étaient les auteurs de ce trafic qui faisaient recours à la ruse pour tromper les victimes. En marge de la journée mondiale de lutte contre la traite des êtres humains célébrée ce 30 juillet, la Fenadeb demande au gouvernement burundais de signer un accord de coopération bilatéral avec ces pays du golfe afin d’échanger les travailleurs dans un cadre légal pour protéger les Burundaises en quête d’emploi dans ces pays arabes.