• Le ministère de la Sécurité Publique affirme avoir enregistré 72 cas d’assassinats et de tentatives d’assassinats au cours de ces trois derniers mois. Selon Alain-Guillaume Bunyoni chargé de ce ministère, au cours de cette période, des armes de différente catégorie ont été saisies. Il s’agit notamment d’une arme lourde de marque Lance-Roquette et plus de 3.000 munitions. Il l’a déclaré ce lundi lors de la présentation des réalisations de son ministère au cours de ce 3ème trimestre de l’année 2018.
D’après lui, le ministère de la Sécurité Publique prévoit focaliser son attention sur la maîtrise des accidents de roulage au cours de ces 3 derniers mois de l’an 2018. Selon lui, ces accidents sont liés à l’excès de vitesse. Plus de 400 millions de BIF d’amendes pour les conducteurs de véhicule ne possédant pas tous les documents et ceux attrapés entrain de conduire en excès de vitesse ont été enregistrés au cours de ces 3 derniers mois d’après le ministre Bunyoni.
• La Direction provinciale de l’enseignement à Cibitoke a pris la décision de suspendre le 4ème cycle de l’école fondamentale d’une école privée dénommée ’’Future Hope School Cibitoke’’. Egide Ngendambizi, directeur provincial de l’enseignement dans cette province explique que ce cycle a été suspendu parce que les propriétaires de l’école ne possèdent pas les documents d’autorisation d’ouvrir ce cycle.
La direction de cette école affirme qu’elle pensait avoir ces documents. Théophile Mutsinga, directeur de cette école précise que cet établissement avait l’autorisation d’ouvrir le cycle primaire depuis 2013. «Comme la politique du gouvernement de mettre en place le système fondamental commence avec l’école primaire jusqu’en 9ème fondamental, on croyait qu’on n’a pas besoin de demander encore l’autorisation pour mettre en place le 4ème cycle du système fondamental », explique-t-il. Il tranquillise aux élèves que la solution va être trouvée dans les meilleurs délais car précise ce directeur, la représentation légale va se conformer à la loi.
• Ce 15 octobre où le monde célèbre la journée dédiée à la femme rurale, au Burundi, certaines femmes rurales indiquent que l’agriculture ne suffit pas à elle seule pour faire vivre leurs familles. Elles font savoir qu’elles doivent initier des activités génératrices de revenus pour subvenir à leurs besoins.
Elles déplorent l’exiguïté des terres ce qui a des conséquences sur la production. «Elle est médiocre. Il est difficile de sortir de la pauvreté». Ces femmes rurales demandent l’accès facile aux engrais chimiques et aux semences.
