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Au sommaire de l’édition de Jeudi 6 septembre 2018 du journal ’’Amakuru y’Iwacu’’

06/09/2018 Edition : Commentaires fermés sur Au sommaire de l’édition de Jeudi 6 septembre 2018 du journal ’’Amakuru y’Iwacu’’

• L’envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies au Burundi Michel Kafando a rencontré ce jeudi les acteurs politiques de l’opposition. C’est au moment où il est en visite à Bujumbura depuis ce lundi. Léonce Ngendakumana vice-président du parti Sahwanya Frodebu un des politiciens que cet envoyé spécial a rencontré indique que parmi les messages qu’ils ont envoyé au secrétaire général de l’ONU via son envoyé spécial figure celui de demander à l’ONU de convaincre le pouvoir de Bujumbura pour qu’il accepte un dialogue inclusif. Léonce Ngendakumana précise également qu’ils ont avoué à ce représentant de l’ONU au Burundi que ces politiciens de l’opposition ne sont pas satisfaits de la façon dont la médiation dans le dialogue inter burundais est en train de mener ce travail de médiation. D’après lui, il est évident que le processus du dialogue traine des pieds alors qu’il faut à tout prix un dialogue inclusif pour trouver la solution aux problèmes que traverse le pays.

• Un brigadier de police a été tué dans la nuit de ce mercredi et un autre policier a été blessé. L’incident a eu lieu sur la colline Kivumu de la commune Mugamba en province Bururi. D’après des sources sur place, un groupe de militaires en tenu civil est allé mener une perquisition dans les ménages de cette colline à la recherche des armes illégales. Et la population a estimé qu’il s’agissait des malfaiteurs armés et a fait secours à la police locale. D’après les mêmes sources, les policiers qui sont allés intervenir étaient eux aussi en tenue civil et ne se sont pas reconnus avec ces militaires qui menaient une fouille perquisition. Par après, ces derniers se sont affrontés d’où un brigadier de police y est laissé la vie.

• Les employés de Lumitel sont en grève ce jeudi 2018. Une grève largement suivie dans tout le pays. « Nous ne comptons pas reprendre le travail tant que les problèmes n’auront pas trouvé solutions.» En cause, le manque de contrats de travail et d’indemnités. En plus ils veulent un éclaircissement dans le licenciement abusif de leurs représentants sans oublier les heures supplémentaires impayées.

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