25ème jour de détention de Christine Kamikazi, Agnès Ndirubusa, Terence Mpozenzi, Egide Harerimana et Adolphe Masabarakiza arrêtés le 22octobre dans le cadre d’un reportage en commune Musigati de la province Bubanza. Condamnés pour «Complicité d’atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat», le tribunal de grande instance de Bubanza avait statué, le 31octobre, en faveur du maintien en détention des quatre journalistes d’Iwacu et leur chauffeur.
Ayant fait appel de cette décision, les avocats de Christine Kamikazi, Agnès Ndirubusa, Terence Mpozenzi, Egide Harerimana et Adolphe Masabarakiza certifient que ces derniers seront à nouveau interrogés ce lundi 18novembre à la chambre de la cour d’appel de Ntahangwa en Mairie de Bujumbura. Cela fait suite au refus des quatre journalistes d’Iwacu et leur chauffeur d’être interrogés ce lundi 11novembre sans en avoir été informés au préalable et sans la présence de leurs avocats.
A l’issue d’une conférence de presse tenue ce vendredi 15novembre à Bujumbura, le leader du parti CNL, Agathon Rwasa, affirme qu’il n’est pas question pour lui de s’exiler à la suite des campagnes de violences et diffamation dont il estime que son parti est victime actuellement. Il a ajouté que l’instauration d’un gouvernement de transition «est le cadet de ses soucis». Une mise au point adressée à ceux et celles de ses détracteurs qui passeraient leur temps «à répandre des calomnies» sur son compte «dans certains médias»
Le député Agathon Rwasa appelle aussi ses militants à garder courage face aujourd’hui à la vague d’arrestations de militants de ce parti. Et d’en profiter également pour déclarer qu’une majorité de burundais «aspirent au changement» et que convaincre ces derniers de voter pour son parti est sa priorité.
A l’issue d’une conférence tenue ce vendredi 15novembre, la BRB estime que la mise en application de la nouvelle loi portant réglementation du marché de change comporte toujours des tares. Le superviseur principal de la banque centrale, Prosper Ngendanganya, a menacé les bureaux de change qui ne se conformeront pas à cette nouvelle loi d’être traités en «ennemis de la nation».