• Le ministre de la sécurité publique, Alain Guillaume Bunyoni a répondu présent l’assemblée nationale pour répondre aux questions orales ce mardi.
Des députés ont voulu savoir comment la police collabore avec les agents du Service national des renseignements et des jeunes Imbonerakure alors que ces derniers sont souvent accusés d’être impliqués dans la perturbation de la sécurité.
Le ministre Bunyoni a fait savoir que les agents du SNR travaillent selon la loi. Pour ce qui est des Imbonerakure, il a indiqué que ces derniers travaillaient en quadrilogie (police, administration, population et la justice)
• Visite de la délégation du facilitateur dans le dialogue inter burundais et celle de l’Union africaine au camp des réfugiés burundais de Nduta en Tanzanie, ce lundi 17 juillet. Les deux délégations avaient comme mission principale d’observer la possibilité de rapatrier ces burundais en exil. La même délégation est arrivée ce mardi à Gisuru dans la province Ruyigi et en commune Gisagara à Cankuzo. C’était pour constater les conditions d’accueil et sécurité pour les réfugiés pouvant assurer le retour massif des réfugiés burundais de la Tanzanie.
Pour le vice-président du parti Frodebu, aller voir les réfugiés est une bonne chose, les inciter à rentrer en est une autre. Selon Léonce Ngendakumana, il faut plutôt convaincre le gouvernement de dialoguer pour vider les questions qui ont conduit ces réfugiés à l’exil. « L’amendement de la Constitution, les tueries et des disparitions ici et là prouvent que les conditions au rapatriement ne sont pas réunies.
Quant à Abel Gashatsi président du parti UPRONA, rien ne peut empêcher ces burundais à retourner au pays parce que, selon lui, la situation politico sécuritaire s’est améliorée au Burundi en 2017 par rapport à celle de 2015, quand il s’observait beaucoup de mouvements de gens qui fuyaient le pays. « Le parti UPRONA encourage nos frères burundais en exil à rentrer pour bâtir le pays et préparer les élections de 2020 », précise-t-il.
• Des affrontements ont éclatés dans la nuit de ce mardi vers 20H, entre prisonniers à la prison de Gitega. Selon le porte-parole de la police, Pierre Nkurikiye, un responsable des prisonniers, surnommé « capitat général » a sanctionné un prisonnier qui a refusé d’obtempérer. Son refus a été à l’origine des jets de pierres entre les prisonniers logés dans deux compartiments différents de la prison. D’autres « généraux » sont vite intervenus pour mettre fin à ce désordre.
Selon la police ces affrontements ont fait 2 blessés qui ont été dépêchés à l’hôpital.
• Les conducteurs des taxis protestent contre la décision de la police de saisir ces véhicules qui n’ont pas été peints de la même façon que d’autres taxis en circulation à la ville de Bujumbura. Décision prise au début de cette semaine. Ils indiquent ne pas connaître le motif de cette saisie. Ils demandent que leurs véhicules leurs soient restituées. Selon ces conducteurs, ils sont en possession de tous les documents nécessaires.
La police, quant à elle évoque l’implication de ces taxis dans la criminalité. Faisant allusion aux grenades lancées à Bwiza la semaine dernière par des personnes à bord des taxis de la sorte.
