• La Commission de l’ONU chargée d’enquêter sur la situation des droits de l’Homme au Burundi déplore la persistance des violations des droits de l’Homme au Burundi. Cette commission l’a déclaré devant le conseil des droits de l’homme de l’ONU qui se tient à Genève. Doudou Diène, récemment désigné pour diriger la commission affirme avoir déjà recueilli plus de 160 témoignages. D’après Doudou Diène, la situation actuelle est similaire à celle observée l’année dernière lorsque Fatsah Ouguergouz dirigeait la commission.
De son côté l’assistant du ministre de l’Intérieur assure que cette commission collabore avec les putschistes de 2015. Concernant les 160 personnes interrogées, Thérence Ntahiraja indique que cela ne signifie rien. Il ajoute aussi que la Constitution ne concerne que les Burundais et que le processus de révision de la Constitution continue
• L’observatoire de la lutte contre la corruption et les malversations économiques Olucome a jugé bon de ne pas participer dans le choix d’un délégué devant siéger dans la coordination du forum citoyen. Gabriel Rufyiri, le président de l’Olucome précise que la réunion en soi était importante car il touche la vie du pays quoi qu’il ait constaté des divergences en matière d’éthique.
• Le parti au pouvoir CNDD-FDD appelle ses membres à consacrer la journée de jeudi chaque semaine à la prière et au jeûne. Evariste Ndayishimiye, secrétaire général du parti au pouvoir précise qu’il s’agit d’une conclusion de la réunion du comité central de ce parti qui a eu lieu les 9 et 10 mars. Evariste Ndayishimiye indique que le comité central a également décidé qu’une place pour la prière sera édifiée à Gitega.
• Célébration chaque 14 mars de la journée internationale d’action pour les rivières. Cette journée intervient au moment où différentes rivières de Bujumbura sont devenues une menace pour les quartiers riverains. Nos reporters se sont rendus dans la vallée dans laquelle passe la petite rivière Gasenyi qui traverse le quartier Gatoke de la zone Rohero dans la ville de Bujumbura. Les habitants proches de cette rivière demandent aux experts et au gouvernement de leur venir en aide. Ils promettent une petite contribution pour se protéger et protéger cette rivière.
Pour le professeur environnementaliste Jean Marie Sabushimike, la question de ces rivières devrait être traitée en amont comme en aval. Il ajoute aussi qu’une entreprise de collection fluviale devrait être mise en place pour corriger ce problème.
