Le temps n’est pas encore venu pour enseigner à la population de voter pour ou contre la révision de la Constitution. Les propos de Pascal Nyabenda, le président de l’assemblée nationale, au cours d’une réunion explicative des dispositions de la Constitution à amender, à la population de Rumonge. Certains participants à cette réunion ont exprimé leurs inquiétudes par rapport à la cette constitution qui risque de consacrer une forme de dictature au Burundi
Le gouvernement burundais n’a à attendre l’autorisation de personne pour expliquer le projet de révision de la Constitution et également de battre campagne pour un oui. Les propos de Térence Ntahiraja, l’assistant du ministre de l’Intérieur. Pour le porte-parole de la Commission électorale national indépendante, la CENI est dans l’incapacité d’interdire au gouvernement de battre campagne pour un oui à la révision de la Constitution avant le temps.
A ce propos, le parti UPD-Zigamibanga indique qu’il n’est pas étonnant que le gouvernement fasse campagne pour la révision de la Constitution qui est son projet. Le président de ce parti, Kassim Abdul ajoute que le moment venu, son parti saura comment mener campagne.
Pour le parti Sahwanya Frodebu, les propos du porte-parole de la Ceni montrent que la commission n’est pas indépendante. Le vice -président de ce parti, Léonce Ngendakumana indique que la Ceni devrait demander au Gouvernement de mettre fin à cette campagne du oui pour la révision de la constitution. Ou alors que la Ceni donne le champ libre à tous les partis politiques de battre campagne.
• 7 maisons ont été détruites et plusieurs champs dévasté par la pluie mêlée de grêle dans les collines Cankuzo et Muterero. Innocent Nyandwi, l’administrateur de la commune Cankuzo demande aux bienfaiteurs de venir en aide aux sinistrés.
• 200 millions de franc bu, c’est la somme dont a besoin la province de Gitega pour réaménager le stade qui va accueillir le championnat de la Cecafa. Le gouverneur de cette province, Venant Manirambona indique qu’en plus des 40 millions déjà collectés à cet effet, chaque habitant de cette province est appelé à contribution à hauteur de 200 Fbu et plus selon la volonté de chacun.
• Le ministère en charge des Affaires de la Communauté Est Africaine reconnait faire face notamment au défi lié à la lenteur dans l’harmonisation des lois et des institutions, cela par rapport aux autres pays de l’EAC qui sont très avancés. Isabelle Ndahayo cite notamment de l’absence de l’autorité burundaise de régulation des médicaments et des aliments, organe déjà mise en place dans d’autres pays de la région