• L’association Handicap International se dit contrainte de mettre fin à ses activités dans le pays. Présente au Burundi depuis 1992, elle ne s’estime plus en mesure de mener ses projets en raison des décisions du gouvernement burundais vis-à-vis des ONG internationales, notamment l’obligation du fichage ethnique de ses employés. Handicap International dit avoir tenté de répondre aux demandes du gouvernement dans le respect des principes humanitaires et de ses valeurs, et engagé des discussions avec lui dans ce sens, sans arriver à trouver de solution. Lors d’une entrevue le 24 décembre 2018, le Ministère de l’Intérieur burundais a confirmé que les conditions posées par le gouvernement étaient « non négociables » et qu’à défaut de les satisfaire d’ici au 31 décembre 2018, Handicap International ne serait pas autorisée à reprendre ses activités.
• La pénurie du carburant persiste dans la ville de Bujumbura depuis plusieurs semaines. Dans plusieurs stations visitées ce lundi, il se remarque une absence de ce produit. Aux rares stations-services fonctionnelles il s’observe de longues files d’attente. Ceux qui font le transport en taxi disent travailler à perte. Ils demandent au gouvernement de régler cette pénurie récurrente de carburant.
Interrogée, la direction chargée du carburant au sein du ministère de l’Energie et Mines promet de s’exprimer dans notre édition de ce mardi.