• Le Groupe de Presse IWACU a commémoré le troisième anniversaire de la disparition du journaliste Jean Bigirimana. La commémoration a eu lieu devant le portrait géant de Jean Bigirimana. Les jeunes journalistes de la rédaction qui ont porté une gerbe de fleurs jusqu’au pied du portait géant. Une minute de silence a été observé en mémoire de notre confrère.
Selon Léandre Sikuyavuga, directeur des rédactions, actuellement la situation n’est pas facile pour Iwacu. « Faites courageusement votre travail, soyez professionnels. Notre rôle est essentiel, les Burundais ont besoin d’une information diversifiée, de qualité. Restons donc un service du Burundi et de tous les Burundais» a-t-il conseillé ces collègues. Il a également rappelé qu’en ce triste anniversaire, Iwacu est au côté de son épouse et à ses deux enfants en exil. « Que cette famille sache qu’elle peut toujours compter sur Iwacu ».
• L’épouse de Jean Bigirimana quant à elle indique que la famille compte procéder à la levée de deuil partiel pour pouvoir passer à autre chose. « Nous qui sommes en exil, mes enfants surtout ont besoin d’une cérémonie pour en finir avec l’attente angoissante et douloureuse de celui qui ne reviendra pas. On doit faire notre deuil et arrêter de ressasser le passé». Elle demande à la justice burundaise de faire son travail.
• « Trois ans après la disparition du journaliste d’Iwacu Jean Bigirimana, les autorités ne manifestent aucune volonté de faire avancer l’enquête. » une déclaration de Reporters sans frontières (RSF) qui demande que les corps retrouvés peu après la disparition du reporter fassent l’objet d’une identification scientifique. « Nous exhortons les autorités burundaises à solliciter une identification formelle de ces corps avec des moyens scientifiques. Seuls des tests ADN pourront nous dire avec certitude si l’un d’eux est celui du journaliste ou non”.