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Au sommaire de l’édition de ce lundi 1er mai 2017 du journal ’’Amakuru y’Iwacu’’

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01/05/2017 Edition : Commentaires fermés sur Au sommaire de l’édition de ce lundi 1er mai 2017 du journal ’’Amakuru y’Iwacu’’

Ce journal a été consacré à la journée internationale du travail et des travailleurs.

• Le président Pierre Nkurunziza a célébré cette journée avec les habitants de Makamba. Dans son discours, il a été question de stabilité des familles comme pilier de développement du pays. A cette effet, il insisté à ce que toutes les familles soient reconnues par la loi et l’administration d’ici un an. Il a également déclaré qu’il sera impitoyable avec ceux qui fraudent et vendent illégalement à l’extérieur du pays des produits comme les minerais, le thé, le café. Le président Pierre Nkurunziza a saisi cette occasion pour primer notamment le ministère de la Sécurité publique comme le plus performant au Burundi.

• A Gitega la population défavorisée interrogée par Iwacu indique que cette fête ne symbolise pas grand-chose pour elle du fait qu’elle vit dans la précarité. Elle demande au Gouvernement de diminuer les prix des produits de première nécessité pour alléger sa souffrance. « Quand on fait un petit boulot, l’argent qu’on gagne ne sert pas beaucoup vu que tout coûte cher actuellement »

• Les hommes d’affaires de Rumonge indiquent quant à eux que les problèmes d’électricité, de carburant, de surtaxe ainsi que la dévaluation de la monnaie font qu’il soit difficile de faire des affaires aux Burundi.

• Ceux qui font le travail de maison ou de baby-sitting en mairie de Bujumbura font savoir que certains d’entre eux ne sont pas payés à temps ou alors pas du tout. Cela alors que même leur salaire est de misère. « Ils nous arrivent parfois d’être maltraités par nos patrons.» Les filles, elles, indiquent qu’elles sont pour la plupart bien traitées. Ils ont pourtant tous en commun l’envie de survivre.

• L’organisation qui milite contre le favoritisme, Falcon F déplore le flou entretenu dans l’obtention du travail au Burundi. Le président de cette organisation de la société civile, Gérard Hakizimana déclare qu’actuellement, pour obtenir du travail, on doit soit appartenir à tel parti ou alors on doit recourir à la corruption. Ce qui fait que ceux qui sont défavorisés n’ont pas accès au travail au même titre que leurs amis favorisés. Il demande qu’il y ait accès équitable à l’emploi.

• Le syndicat des enseignants de l’école secondaire, Conapes se félicite du pas déjà franchi dans le programme d’harmonisation des salaires des employés de l’Etat qui a débuté depuis 2016. A cet effet, le pays débloque 20 milliard par an pour une affaire qui durera 4 ans. « Si ce programme se poursuit ainsi jusqu’en 2019, nous aurons un léger mieux. » Le président de ce syndicat, Emmanuel Mashandari déplore par contre le fait que par manque de cotation, les cotisations dans les caisses sociales stagnent et les retraités ne vont bénéficier que d’une petite somme pour leur pension si rien n’est fait. Il demande au gouvernement de se pencher aussi sur cette question.

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