•Le conseil des ministres réuni ce jeudi a étudié le projet de loi portant révision de la loi numéro 1 /011 du 30 Aout 2003 portant ratification par la République du Burundi du Statut de Rome instituant la Cour Pénale Internationale adopté à Rome le 17 juillet 1998. Selon des sources concordantes, il y a eu beaucoup de discussions sur ce projet de loi.
Lambert Nigarura, un des avocats des familles des victimes qui ont porté plainte à la CPI déclare que retirer l’adhésion du Burundi au Statut de Rome ne changera pas grand-chose. « Même ceux qui n’ont pas ratifié ce statut sont poursuivis par la CPI. » affirme-t-il.
•18 militaires et policiers détenus dans la prison centrale de Ngozi ont été entendus ce mercredi. Le tribunal de grande instance de Mukaza siégeant en itinérance à la prison centrale de Ngozi a siégé en chambre de conseil pour statuer sur la détention préventive de ces militaires et policiers. Ils sont accusés d’atteintes à la sureté de l’Etat, participation à des bandes armées et détention illégale d’armes.
•Les Etats-Unis d’Amérique ont déclassifié les archives sur le Burundi datant de l’indépendance jusqu’en 1975. L’Association pour la Mémoire et la Protection de l’Humanité contre les Crimes Internationaux (AMPCI) se félicite de cette décision. Pour Aloys Batungwanayo, président de l’AMPCI, cela permettra aux Burundais, jeunes et vieux, de s’imprégner de la vérité sur l’histoire sombre de 1972. Il demande à la Commission Vérité et Réconciliation de consulter ses archives déclassifiées par l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique.
•Plus de dix mille familles de la colline Kagwena en commune Gihanga de la province Bubanza auront accès à l’eau potable d’ici trois mois. C’est une promesse faite par la Croix-Rouge du Burundi. Ces familles qui buvaient de l’eau puisée dans la rivière Rusizi poussent un ouf de soulagement.