• Cinquième jour des pourparlers d’Arusha. La plénière prévue ce vendredi n’a finalement pas eu lieu. L’équipe technique chargée de faciliter le processus du dialogue recueille le travail de chaque groupe. Elle va ensuite compiler les travaux en groupe pour dégager les convergences et les divergences des protagonistes.
Les informations recueillies sur place indiquent que certains participants affirment avoir peur pour leur sécurité pour les propos qu’ils auront tenu au cours de ces pourparlers. Ils demandent des garanties de sécurité quand ils vont rentrer au pays.
• Le monde célèbre la journée internationale de lutte contre le Sida, chaque 1er Décembre.
Cette journée arrive au moment où des habitants de la ville de Bujumbura n’ont pas encore compris l’importance de faire le dépistage du Sida. Certains indiquent que ça ne vaut pas la peine d’aller faire ce test alors qu’on ne présente aucun signe de maladie. Néanmoins, d’autres sont contre cet avis.
Ils estiment que c’est plutôt très important de se faire dépister pour connaitre son état de santé.
L’Association nationale de soutien aux séropositifs et aux malades du Sida, ANSS affirme que les chiffres de ceux qui se confient à cette association pour le dépistage sont encore bas. Le docteur Dorian Gakiza, médecin chargé de la prise en charge à L’ANSS indique qu’actuellement, leur association se rend dans des lieux de grande affluence pour sensibiliser les gens. Il recommande à la population de se faire dépister car, explique-t-il, lorsqu’on apprend qu’on est séropositif très tôt, cela aide à garder son corps en bon état.
• L’association nationale pour la lutte contre la criminalité transnationale ONLCT indique plus de 3000 Burundais ont été victimes du trafic humain. Cela dans une période allant de 2015 jusqu’aujourd’hui. Le président de l’ONLCT Prime Mbarubukeye précise que 80 % des victimes du trafic humain sont des femmes. Et de demander au gouvernement burundais d’obliger aux jeunes filles à aller à l’école en vue d’éradiquer leur exposition au trafic humain.
Prime Mbarubukeye le dit au moment où le 2 décembre de chaque année, le monde célèbre la journée internationale pour l’abolition de l’esclavage
• Un emprisonnement de 25 à 30ans et une amende de 5 millions pour chacun c’est la peine requise par le procureur près la cour d’appel de Ngozi aux présumés accusés d’attaque du camp de Mukoni à Muyinga .Une peine presque similaire de celle prononcée par le tribunal de grande instance de Muyinga avant l’appel. Ces détenus demandent plutôt leur acquittement, ils assurent que des aveux leur ont été tirés par la torture et qu’ils ne doivent pas être pris en compte. Le procès a débuté 10 h et a été clôturé 23h. Le jugement sera prononcé le 14 décembre.
