. Certains gouverneurs de province ont tiré à boulets rouges sur le parti CNL. Ils accusent les membres de ce parti d’afficher un mauvais comportement sur le terrain politique à la veille des élections. Ils citent des exemples d’actes de subordination à l’institution et de permanences vandalisées par les mêmes membres de ce parti. Des protestations qui ont fusé lors de la réunion organisée par le ministère de l’Intérieur, à l’intention de l’administration et des partis politiques. Une rencontre visant à évaluer la mise en application de leur engagement pour un environnement favorable, un mois après la réunion qui avait statué sur un cessez le feu demandant que les violences politiques cessent. Le parti CNL demande que la responsabilité pénale soit individuelle, telle que la loi le stipule. Que le coupable soit puni et n’endosse pas la casquette de tout un parti.
En général, tous se sont accordés à dire que la situation politique s’est sensiblement améliorée.
. 29 % des femmes mariées utilisent les méthodes contraceptives, parmi elles, seules 6% utilisent les méthodes naturelles. Des chiffres donnés par Juma Ndereye, responsable du programme national de la santé et de la reproduction (PNSR). Il indique néanmoins que malgré ce faible pourcentage, 95% des Burundais savent que les méthodes contraceptives permettant les espacements des naissances existent et qu’elles sont accessibles à tous. Il appelle à plus de sensibilisation.
L’association ABUBEF qui intervient dans le domaine de la santé sexuelle et reproductive et droits y relatifs indique que plusieurs femmes disent ne pas utiliser les méthodes contraceptives par méconnaissance et des rumeurs qui découragent.
. Durant les trois derniers mois, aucune faute professionnelle grave n’a été commise par les médias qui ont fait l’objet d’une étude faite par l’OMAC en charge de surveiller le travail des journalistes avec l’appui de l’Institut Panos Grand Lacs. Ces médias qui ont fait objet d’enquêtes sont le journal Iwacu, la RTNB, le radio Isanganiro, la radio Rema Fm. L’experte Joselyne Nzohabonayo indique qu’aucune calomnie n’a été proférée. Elle déplore néanmoins que dans certains médias, seules les institutions étatiques sont utilisées comme sources d’informations.