Le président de la Cour suprême dénonce les avocats-conseils qui se comportent comme des « commissionnaires ». Cela constitue un recul pour la justice burundaise. Certains justiciables témoignent en avoir été victimes. Le bâtonnier du barreau de Bujumbura promet de sanctionner tout écart de comportement de n’importe quel avocat.
Malgré le souhait du chef de l’Etat de voir les élections collinaires se dérouler dans un « cadre familial », de nombreuses irrégularités ont marqué le scrutin : votes multiples, contestations des candidats élus, agents électoraux véreux, campagnes coûteuses, rivalités entre candidats du même parti et une élue-incarcérée. Cela aggrave la méfiance et les contestations.
Dans certains quartiers de la commune Ntahangwa, les poteaux électriques se sont inclinés et les câbles électriques se sont rabaissés dans plusieurs endroits. Les habitants s’en inquiètent et demandent à la Regideso d’intervenir pour refixer ces câbles avant que l’irréparable ne se produise.
Six médias avaient prévu d’organiser, le jeudi 14 août 2025, une édition spéciale en synergie sous le thème « Conséquences de la pénurie de carburant sur le transport des personnes et des marchandises. » Ils viennent d’essuyer un refus catégorique de la part du Conseil national de la communication (CNC) arguant qu’il n’y a aucune nouvelle information. Les professionnels des médias dénoncent une violation de la loi et une volonté de museler la presse.
Les magistrats burundais ont entamé leurs vacances judiciaires depuis le 1er août 2025. Que peut-on comprendre par vacances judiciaires ? Qu’est-ce qui est prévu au cours de cette période ? Quid du traitement des dossiers des criminels pendant cette période ? Pourquoi la lenteur dans le traitement des dossiers des justiciables ? A quand la nouvelle carte judiciaire ? Eclairage par Gamaliel Nkurunziza, président de la Cour suprême.
Le président burundais, Évariste Ndayishimiye, a été désigné, jeudi 17 juillet 2025, Envoyé spécial de l’Union Africaine pour le Sahel. D’aucuns s’interrogent sur le gain pour le Burundi. Quid des atouts pour le président Ndayishimiye ? Les défis qu’il peut rencontrer. Pourquoi le manque de viabilité des organisations africaines. Eclairage par Innocent Bano, professeur dans le département de Science politique et Relations internationales à l’Université du Burundi.
Le 18 juillet de chaque année, le monde célèbre la Journée internationale dédiée à Nelson Mandela. Ce dernier a joué un rôle déterminant dans l’Accord d’Arusha. Au regard du contexte politique actuel, d’aucuns s’interrogent si ledit accord reste d’actualité. Est-il encore respecté ? Est-il réhabilitable et adaptable ? L’ancien président de l’Assemblée nationale, Léonce Ngendakumana fait le point.
Parmi les perspectives de l’exercice 2025-2026, François Havyarimana, ministre ayant l’éducation dans ses attributions, prévoit de recruter 2 000 enseignants à l’école fondamentale et post-fondamentale ainsi que plus de 100 enseignants à l’enseignement supérieur. Pour certains syndicalistes, c’est un coup d’épée dans l’eau.
Lors de la clôture de la croisade d’action de grâce le samedi 21 juin, à Gitega, pour ses cinq ans au pouvoir, le chef de l’Etat Evariste Ndayishimiye a dénoncé la corruption qui gangrène le corps judiciaire. Il a qualifié ce phénomène de « trahison » tout en rappelant qu’il a la prérogative de le dissoudre. Pour certains politiques, le ver est déjà dans le fruit, il faut des sanctions contre les coupables.
Réunis à Gitega sous la présidence du Chef de l’Exécutif burundais, les acteurs politiques, les membres de la CENI, les anciens chefs d’État et quelques délégués de la société civile ont évalué le processus électoral du 5 juin. Même si la CENI défend la régularité des scrutins, l’opposition dénonce toujours des « irrégularités majeures ». Des voix sages en appellent à l’apaisement et à la responsabilité.
Bénéficier d’assistance en matériel de construction, avoir droit aux compteurs du courant électrique, être soutenus dans leurs projets, … Ce sont les doléances adressées aux nouveaux élus par les habitants du site de déplacés de Ryanyoni, zone Kabanga, commune Giheta de la province Gitega.
Se soucier du bien-être de la population, former les femmes en gestion financière, réhabiliter les routes, multiplier les écoles et les adductions d’eau potable, fournir de l’électricité suffisante, … Telles sont les préoccupations qui devaient être à l’agenda des nouveaux élus selon les jeunes et les femmes de la commune et province actuelle de Gitega.